Les Chroniques de Nerÿe
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 La vision

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Mortighan Galäan
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Mortighan Galäan
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Rare était les kheradas qui avait le privilège d'étudier au magistorat.
L'étude de la magie dans différentes branches ainsi que les cours théorique était la spécialité de Mortighan. Alors que ses compères érudit se spécialisaient dans une branche bien précise, lui avait préféré enseigner aux élèves de premiers cycles pour leur apprendre les bases de magie et d'où elle provenait, apprendre à la comprendre et comment l'utiliser.

Dans l'immense salle,un brouhara régnait. Filles et garçons discutaient vivement, certains usant de magie pour en impressionner d'autre. Jet de flamme, objets volants, éclats de rire... L'ambiance était chaleureuse... Jusqu'à ce que la porte s'ouvrir et que le professeur face son entrée. Mortighan, vêtut d'un pantalon bleu nuit et d'un tunique assortit et ourlé de décoration argenté, s'approcha de son bureau, quelques libres en main. IL ignora royalement ses lèvres, retirant sa veste qu'il déposa sur son siège puis posa enfin son regard sur les dizaines d'élèves de son cours. Il attendit un instant avant que sa voix grondante et puissante ne résonna durement dans la salle.


« SILENCE ! »


Certaines filles gémir de peur et s'assirent immédiatement. Les garçons les imitèrent et fixèrent leur professeur qui était pencher au dessus du bureau, en appuie sur ses mains. Mortighan scruta les jeunes kheradas attentivement, tout âge confondu et lâcha.

« La discipline n'est visiblement pas votre fort... »

Il se redressa, bomba le torse et d'un mouvement de main fit léviter la craie qui se mit à écrire seule au tableau.

«  Je suis l'érudit Galäan, je remplacerais pour quelques mois votre ancienne professeur qui, comme vous le savez, vient d'avoir son petit. »

Il contourna le bureau, se positionnant face aux table de ses élèves, main croisé dans le dos.

« Cette semaine nous allons parler des bases de la magie, son fonctionnement, son histoire et... »

L'hybride stoppa sa phrase pour observer un élèves qui s'agitait dans un coin alors qu'une abeille lui tournait autours. Lorsque l'insecte se posa au salon près de son bureau, c'est avec un sourire sournois que le garçon l'écrasa de botte. Mortighan s'approcha lentement, passant dans l'allée et lâcha, le visage fermé.

« Que viens-tu de faire ? »
« Euh... comment ça ? »
« A l'instant, à cette abeille. »
« Je l'ai écrasé Ser, je... ce n'est qu'une abeille.... »

Mortighan fit une légère moue avec sa bouche puis saisit brusquement le jeune kheradas par le col, le forçant à se lever et le guida jusqu'à l'estrade avant de le pousser au sol et de poser son pieds sur sa tête, appuyant suffisamment fort pour faire grimacer le jeune homme.

« La magie est dans toutes choses... Elle fait partie de la vie... sans elle, nous ne serions sans doute que de vulgaire animaux sauvage et rien d'autre. »
« Ser... je vous en prie... vous me faites mal ! »
« Comprendre la magie, c'est comprendre la vie. Vous ne la maîtriserez pas sans cela... Vous voulez apprendre la magie ? Très bien, alors commencer à respecter votre environnement, car c'ets là que vous puiserez votre force... Dans la tere, dans les plantes, dans les êtres vivants. Vous voulez maîtrisez la magie ? Apprenez donc que chaque vie à son importance, car même une simple abeille porte en elle l'éther, sacrée à toute chose. »

Le garçon gémit un peu plus alors que Mortighan se pencha et posa son regard améthyste sur lui.

« Est-ce clair mon garçon... ? »
« Je... oui Ser.... c'est très clair ! »

L'érudit retira son pied et laissa l'adolescent se relever. Rougissant d'humiliation, il évita le regard de son professeur qui lâcha d'une voix forte.

« Avec moi vous apprendrez la disciple, vous apprendrez à voir la vie autrement et vous n'en serez que meilleur dans l'usage de la magie. »


Il poussa d'un geste plus doux le garçon pour qu'il retourne à son pupitre alors que la craie au tableau inscrivait les mots RESPECT, HUMILITE, SAGESSE.

« Ces trois mots seront la base de votre apprentissage. Je veux que vous les reteniez et que vous les mettez en pratique. L'étude au magistorat sera longue et difficile, mais si vous savez comprenez ces mots et que vous les mettez en pratique, alors vous devriez de bon arcaniste. Voir, d'excellent arcaniste. Sachez que rien n'est dû dans la vie, tout ce gagne, le respect aussi... Vous voulez une place dans la société ? Alors ces mots s'appliqueront à cet effet... Usez les dans la vie de tout les jours et vous verrez que ce que vous gagnerez en retour, vaudra tout l'or du monde. »

Un silence régnait dans la classe, les plumes se trempaient dans les encriers avant de venir crisser sur les feuilles de parchemin. L'érudit avait su attirer l'attention de ses élèves. Pourtant, quelque chose n'allait pas ? Mortighan était là, mais son faciès semblait brusquement crispé alors qu'un voile opaque recouvrait ses yeux. Devant lui défilait des images... Le sang, la fumée, les cris... L'érudit s'écroula au sol brusquement. Une des élèves se leva, paniquer alors que les jeunes hybrides ne semblait pas comprendre ce qui se passait. Un des garçons s'approcha, secouant son professeur qui ne réagit pas, alors la fille sortit en courant de la salle, essoufflée. Observant le couloir, elle chercha quelqu'un du regard avant d’emprunter les escaliers. Elle heurta un des érudits.

« Hola, doucement jeune fille, où vas-tu comme cela ? »
« Ser Jhonas ! C'est ser Galäan, il..Il s'est passé quelque chose Ser ! Il s'est écroulé en pleine milieu du cours, on arrive pas à le réveiller !!! »
« Très bien, retourne en classe, j'arrive. »

L'érudit qui semblait avoir atteint un certain âge disparut dans un halo violacé avant de réapparaître dans une salle à l'odeur entêtante. Il posa son regard rouge sur la silhouette gracile de la princesse et passa ses doigts dans sa barbe blanche.


« Aalana... navré de te déranger mon enfant, mais il semblerait que Mortighan ait fait...Un malaise. »

L'ancien soupira et prit appuie sur son bâton grossièrement taillé et donc l'embout était une tête de dragon.

« Je crois qu'il n'est pas nécessaire de signaler qu'il a à nouveau besoin de ton aide mon enfant... Ses élèves sont avec lui dans l'aile ouest de l'école, fais vite. »
MessageSujet: La vision   La vision EmptyJeu 31 Oct - 9:24
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Aalana Il Faägn
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Le soleil s’était à peine levé depuis quelques heures et malgré le beau temps qui régnait au-dehors, les fenêtres du bureau étaient closes, laissant la chaleur d’un feu ronflant propager son halo réconfortant sur le dallage de marbre noir de la pièce. De douces volutes aux effluves entêtants s’élevaient dans la pièce, laissant son odeur évanescente se propager et un voile blanchâtre donner à la pièce un aspect d’intimité où seul un être était présent dans son cocon de confort et de bien-être. Assise sur un ensemble de coussins finement brodés et galonnés, menton dans la paume de ses carpes, Aalana inspira avec détachement le visage paré d’une expression légère qui couvait ses soucis encombrants. Son autre main était sure et vive sur les papiers de Vélin qui lui servait de réceptacle à l’un de ses innombrables rapports qu’elle se devait d’écrire après un voyage vers des contrées connues ou inconnues de Nerÿe. Seul le craquement léger de la plume était audible dans toute la pièce, tout sans exception devait être relaté : les moindres faits et gestes qu’elle avait exécutés afin de recueillir peut-être mille et une informations utiles, voir que de sombres paroles aussi vides de sens que l’était parfois la vie et qui d’ordinaire n’auraient pas leurs places dans cet autel du savoir qu’était le Magistorat. Mais lorsque ces moments se faisaient trop répétitifs, elle abrégeait et faisait une compile de ses différentes recherches où aucunes choses n’étaient utiles de dire. Malheureusement pour Aalana ce qu’elle écrivait étaient de ces moments de triste ennuies.
Ryll était couché, statique et impérieux, le Marlyrr accompagnait sa maîtresse qui était lovée dans ses coussins et appuyée contre la soyeuse fourrure de la créature qui l’entourait. Et que sa bioluminescence bleutée entourait d’un nimbe parfait pour écrire et percevoir ce qui l’entourait. Aalana décroisa les jambes et vint inverser sa position, l’une de ses jambes passant sous son corps. La princesse se stoppa dans son travail, posant sa plume à plat sur son travail, non sans avoir au préalablement essuyer l’excédent d’encre sur un papier buvard. Et elle renversa à demi son minois, ses lippes ourlées d’un bleu sombre presque noir s’étirent en un fin sourire, alors qu’elle caressa d’une main légère le museau de son familier. Tous deux figé dans un mutisme qui leur étaient propres quoiqu’ils ne pussent communiquer comme deux entités de la même espèce. Elle trouvait son précieux Marlyrr bien plus doué d’une conscience que celle de beaucoup d’autres bipèdes parlant de sa connaissance. Et ce fut sur ces entrefaites qu’elle vit l’un des anciens du Magistorat apparaitre dans son antre. L’érudite ramena contre ses flancs lisses le bras blanc, gantées d’écailles d’un bleu nuit et aux griffes d’un noir abyssal, qui caressait négligemment son ami à quatre pattes. Et Aalana se redressa à demi sur son séant en jetant une dernière œillade à ses documents avant de poser son attention du Ser Jhonas.

Elle n’avait jamais su être réconfortante pourtant c’était envers elle-même qu’elle l’aurait dû l’être davantage. Ryll se posta derrière la princesse presque à la toucher, alors qu’elle se mettait debout pour faire face à l’érudit, qui s’excusait platement de venir l’interrompre, un haussement de sourcils interrogatifs vint répondre à ces premiers mots. « Pardon ? …. Fut le seul mot qu’elle put d’abord faire montre pour seule expression de sa surprise. Cela faisait quelque temps qu’elle n’avait plus été appelée afin d’aider son collègue et ami pour ses crises fantasmagoriques. Un pli d’inquiétude vint barrer son front lisse, alors que la courbe délicate de ses sourcils laiteux se brisait pour accentuer cette expression.
D’un pas de ses pieds nus, le pan léger de son voilage abyssal s’entrouvrait à chacune des foulées qu’elle fit pour rejoindre l’ancien, alors qu’elle posait ses mains griffues sur l’épaule du Kheradas. Oui, il n’y a pas besoin de davantage d’explication. J’ai l’habitude. Merci de m’avoir prévenu aussi vite. » Ses mots avaient été nets et précis avec le tranchant de sterne fendant les eaux à toutes vitesses. Aalana resserra davantage la poigne de sa main sur l’épaule de l’homme. Et elle disparut aussi sec dans un portail qu’elle fit apparaitre, ainsi elle réapparut dans un nouveau portail en plein dans le chaos de la salle, où les cris retentissaient et que plusieurs élèves étaient pencher affoler au-dessus du corps de leur professeur étendu inconscient aux sols.

Le corps immobile et l’esprit en ébullition en captant la scène. « Ecartez-vous ! Immédiatement ! Ses mots claquèrent durement, abruptes et elle poussa sans ménagement ceux qui se dressaient devant-elles alors que d’autres lorsqu’ils reconnurent en sa personne l’une des érudites et membres de la famille royale s’écartèrent, alors qu’elle s’agenouillait aux côtés de la forme prostrée sur le flanc de son ami. Idiot… Fit-elle entre ses crocs serrés durement. Alors qu’elle le fit passer sur le dos, et qu’elle lui plaça correctement son corps en venant se saisir d’un bout de tissu qu’on avait placé sur le mage, afin qu’il n’ait pas froid, sous sa tête pour lui soutenir la nuque.
Combien de fois devrais-je encore m’inquiéter pour ta personne ? Elle pestait dans le vent, elle le savait pertinemment, mais c’était dans le principe et alors qu’Aalana allait se saisir du visage du professeur, une élève fébrile vint élever sa voix, pour se rassurer.
_ Il…Il n’a rien de grave ? …Il s’est écroulé soudainement après s’être emporté contre un... L’érudite porta son regard azurin en direction de la jeune Kheradas. _ Non, ne vous inquiétez pas, vous allez bientôt retrouver Ser Galäan. Maintenant laissez moi me concentrer afin de pouvoir le ramener. Sans un mot de plus elle se pencha en direction du corps de son ami, son bijou pectoral qui lui servait de haut suivit son mouvement, alors que la pulpe de ses mains écailleuses se juchèrent sur les tempes du Kheradas et qu’elle laissa son pouvoir couler dans l’esprit de l’homme afin de bloquer l’essence de son don et de le ramener à eux. Lorsqu’elle sentit que l’empire magique diminuait sur son ami, elle se laissa glisser sur ses talons, ses mains venant s’appuyer à plat sur ses cuisses.
Et le visage qu’elle portait sur Mortighan était neutre, mais la moue qui se profilait sur mon minois était celui d’une personne qui n’appréciait pas cette mauvaise surprise qui lui tombait une nouvelle fois dessus. Je vois que ta soi-disant amélioration n’était que dérisoire… Alors que ses narines frémirent de mécontentement et que d’un mouvement vif, elle revint sur ses pieds en portant un regard sur les jeunes qui semblaient soulagés que la transe de Mortighan se fût interrompue. Vous pouvez partir, le cours d’aujourd’hui est levé. Alors que la salle commença à se vider et que la princesse laissait un long soupir s’échapper de ses lèvres tel un sifflement sourd, elle reporta son regard en direction de Mortighan, alors qu’elle lui tendait une main afin de l’aider à se redresser, pas forcément sur ses deux jambes, mais au moins l’aider à s’assoir.
MessageSujet: Re: La vision   La vision EmptyJeu 31 Oct - 13:40
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Mortighan Galäan
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La terre était sombre, brûlée.
Ce n'était plus qu'un vulgaire amas de poussière alors que le temps lui semblait passer au ralentit. Mortighan s'avança doucement, se faufilant entre les soldats. Personne ne le voyait... Il n'était pas vraiment là au fond, et puis... tout cela n'était qu'une vision envoyée par les divins, ces événements ne c'étaient pas encore déroulés bien que le Kheradas y assistât dans son subconscient bien trop souvent à son goût. L'odeur du sang, de la fumée et l'air empreint de magie avait de quoi faire tourner de l'oeil n'importe qui. Le ciel sombre se zébra d'un éclair avant que le grondement de l'orage ne retentisse, ce n'était qu'une question de temps avant que la pluie ne tombe. L'hybride s'arrêta, toujours au même endroit, dans ce rêve, il répétait sans cesse les mêmes mouvements, comme s'il n'était pas maître de lui-même... Lentement, l'érudit s'accroupit et d'une main, balayèrent les cendres et la terre sur le sol pour libérer une petite pousse qui semblait avoir survécu par l'on ne sait quel miracle. Un simple brin de muguet. Mortighan observa un moment cette petite fleur blanche avant que brusquement, celle-ci se mette à faner et ne perde ses pétales... Ne reste plus qu'une tige noirâtre recroqueviller sur elle-même. C'est alors que vint le hennissement des cheveux, le cliquetait des armures. Comme à chaque fois, le kheradas relève le visage pour voir sortir de la brume un homme à l'armure luisante accompagné de pourpoint noir et de casque à vantail. Tout semble n'être que des clones, parfaitement identiques, il laisse imaginer que l'homme à la tête du convoi serait l'empereur. Mais ce n'est pas tant le aviron qui semble important... Non, en réalité le plus effrayant c'est encore la petite silhouette devant les soldats, la seule à ne pas être montée sur un cheval, la seule sans armure, sans aucune protection... C'est elle, la sorcière qu'il ne cessait de voir dans ces rêves... Elle le fixe durement, tel un prédateur à deux doigts de fondre sur sa proie. Mortighan se redresse doucement, soutenant le regard doré de la femme aux vêtements déchirés, en lambeau et dont les pieds nus s'enfoncent dans la cendre à chacun de ses pas. Il ne bouge pas et attend qu'elle soit suffisamment proche pour voir les traits de son visage... Pire encore, il sent l'emprise de sa magie... Plus elle est proche, plus il se sent faible au point d'en avoir rapidement le souffle coupé. Étouffant un gémissement, le Kheradas porte une main à sa poitrine douloureuse et porte de nouveau son regard sur la femme, elle est là, juste devant lui, si petite, si menue et pourtant si dangereuse. La pluie se met enfin à tomber, plaquant la chevelure brune de la sorcière sur sa peau et dévoile un peu plus son visage. Quelque chose chez elle ne va pas... Son teint blafard presque maladif est orné de veinules sombres sous sa peau, courant sur ses tempes et ses joues jusqu'à son cou alors que la peau de ses lèvres sèches semble à deux doigts de craquer, que son regard ressemble plus à celui d'un animal mort de faim... Alors que la sorcière tendait une main vers lui, prête à lui prendre ce qui restait de vie... Il sentit un souffle de magie nouveau l'envahir, il entendit un chuchotement, une voix familière. Brusquement, la scène se figea. Mortighan se redressa à nouveau puis une brise bienfaisante l'arrache brusquement à son rêve.



L'érudit ouvre les yeux, le voile opaque sur son regard se dissipe et un râle sort de sa bouche alors qu'il inspire profondément, presque difficilement tel un nouveau-né. Il lui faut un moment avant que son esprit ne lui fasse comprendre que le rêve est terminé et essoufflé, le Kheradas puise dans ses forces pour se redresser, assit sur la pierre froide de son salle de cours. Vide, plus le moindre élève si ce n'est la belle hybride à genoux près de lui, inquiète et a là glaciale. Mortighan observe autour de lui, méfiant, quasiment effrayé si ce n'est apeuré.

« La femme... Je l'aie vu... encore... elle était là Aaly. Je l'aie vu... »

L'érudit ferme les yeux, déglutissant difficilement et se concentrer pour retrouver son calme. Cette vision cauchemardesque venait de le mettre dans tous ses États et tout en posant une main contre son ventre, Mortighan réalise alors qu'il est tout simplement pétrifié de peur. Ouvrant légèrement les yeux, il pose son regard violacé sur le faciès froid de son amie... Il devait avoir l'air d'un idiot pathétique à agir comme un môme effrayé... mais si elle était là, si elle avait vu... Elle aussi aurait eu peur de cette... chose. Car cette femme qu'il avait vue n'en était pas vraiment une... Il en était sûr, tout chez elle empestait la mort et le mal... Mais pire encore, cela était récent car toutes les fois où il avait vu cette scène, à aucun moment la sorcière n'avait eu cette apparence. Alors l'érudit prenait conscience que les choses changeaient, se mettaient en place...

« La roue du destin est lancée... Bientôt, nous perdrons tout ce que nous possédons. »
MessageSujet: Re: La vision   La vision EmptyDim 3 Nov - 10:39
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