|
| | Saresha Ner'daryn Messages : 126 Neÿr : 8315 Localisation : Trysdan Emploi/loisirs : Mère supérieur du clan noir Feuille de personnageDon innés: Inventaire: Fantasme. Voilà comment décrire le sabbat en un mot. Le sabbat est source de fantasme depuis des siècles déjà, pas un homme n'a rêvé d'y participer au moins une fois. Beaucoup de racontars circule au sujet du sabbat, des sorcières, de leur savoir faire... Tout cela a nourrit le mythe et grâce à cela, foule d'hommes viennent chaque mois participer pour que les sorcières aient l'espoir d'enfanter.
Ceci n'est pas la vérité. Que croyez vous ? Que les sorcières se plaise à écarter les cuisses comme de vulgaire catin ? Non. Croyez vous que les participants au sabbat son de beaux et talentueux amants ? Non. La vérité est bien plus dur, bien plus cruel. Car au sabbat, les sorcières perdent leur position d'hôte, elles ne sont plus qu'un bout de viande que l'on baise sauvagement, sans ménagement. Les hommes qui y vienne sont là pour satisfaire leur propre fantasme, leurs bassesses sexuel. Alors pourquoi se laisser faire ? Parce que les sorcières, peu importe leur clan sont tenues par un pacte magique qui ne leur laisse pas le choix que de se faire prendre par les hommes pour avoir des enfants et de pas voir leur lignée s'éteindre. Alors au sabbat, pour voir les hommes atteindre la jouissance, pour recevoir leur semence... Les sorcières doivent assouvir le désir et les fantasme de leurs partenaires... Malheureusement ces partenaires peuvent parfois cacher une facette sombre de leur personnalité. Conscient qu'ils sont en position de force, ces hommes n'hésitent pas une seconde à faire ce qu'ils aiment le plus... Elles ne peuvent se défendre, elles n'en ont pas le droit. Alors pourquoi ne se retenir ?
Ce soir là, Saresha avait empêché l'un de ses filles de se faire massacrer. On l'appelait le boucher. Lord Aerys Morhon, un Ilnehdrin réputé pour sa fortune. Il lui arrivait de faire des dons généreux aux sorcières pour qu'elles puissent subvenir à leur besoin... Mais cette générosité cachait un vice malsain. A ses yeux, les sorcières n'étaient que des jouets. Lui même possédait beaucoup d'épouse dans son pays, chacune avait déjà eu plusieurs enfants, mais Aerys, dit le boucher, adorait découvrir de nouveau horizon et une fois tout les trois mois, il se présentait au sabbat. Sa place était garanti en échange d'argent de nourriture et de vêtements. Le soucis étant que Aerys était aussi connu pour son goût, il exigeait toujours que sa partenaires de sabbat soit blonde... Il disait que cela lui rappelait le soleil de son pays. Comme si ce monstre pouvait avoir le mal du pays. Saresha avait vu plusieurs de ses filles subir des sévices de la part d'Aerys, certaines en avait été traumatisé à vie, et ce soir là, lorsqu'il c'était présenter, lorsque la Llorathi avait vu l'expression de panique de ses filles, elle comprit il était temps pour elle de mettre fin à cela. Alors, bien qu'elle fusse pas blonde, la sorcière avait sagement proposé à l'humain qu'il soit son partenaires, soit disant, pour le récompenser de sa grande générosité. Ravie de cette proposition, excité à l'idée de pouvoir baiser la reine en personne, Aerys avait accepté.
Le lendemain. Dans son bain chaud, la reine avait le souffle difficile. Alyssandre s'approcha doucement et versa le contenue laiteux de la fiole dans le bain. La jolie sorcière posa un regard attristé sur sa souveraine. Saresha déglutit et s'enfonça un peu plus dans l'eau chaude, laissant le soin fait par la guérisseuse agir. Aerys n'y avait pas été de main morte. La Llorathi ferma les yeux détournant son visage tuméfié. Elle revoyait l'humain qui l'avait attaché au lit, il la frappait, la mordait même. Elle se souvint de la façon dont il l'avait pénétré, si fort qu'elle c'était mise à saigner comme une pucelle alors qu'une douleur vive dévorait ses entrailles. Saresha ouvrit les yeux et porta sa main tremblante à sa bouche, effleurant l'entaille sur la pulpe de sa lèvre inférieur.
« Mère... Il faut mettre fin à cela... ça ne peut pas continuer, la dernière fois c'était Sophy et hier vous... Il aurait pu vous tuer. »
Saresha garda le silence et tourna la visage pour fixer la jeune sorcière. La reine posa sa main sur celle d'Alyssandre, la pressant doucement.
« Ne soit pas si inquiète Alyssandre... De plus, nous avons besoin des dons d'Aerys. » « Non ! C'est faux, vous vous dites cela pour donner une sens à tout cela ! Vous êtes une reine, personne ne doit vous traité ainsi ! »
Saresha soupira et se redressa doucement. Ses fesses portaient plusieurs traces de coups, des hématomes impressionnant alors que ses poignets et ses chevilles portaient quand à eux des marques de brûlures liés à la corde qui l'avait maintenu attaché pendant des heures. Lèvre blessée, un œil à demi fermé et ne parlons pas d'une intimité boursouflé. Alyssandre se mordit les lèvres et fixa sa souveraine tristement.
« Je... Comment avez pu accepter de subir une chose pareil... ? » « Je le devais, parce que c'est mon devoir de vous protéger. »
Alyssandre entoura les épaules de la mère supérieur d'une serviette et l'aida à sortir du bain avant de la sécher et de l'habiller en douceur. Tout son corps la faisait horriblement souffrir. Pourtant, Saresha n'était pas tant à plaindre que cela, avec tout le mal qu'elle même avait déjà fait, n'est-ce pas la un simple retour des choses ? Sans doute, mais d'autres diront que la cruauté à ses limites. La jeune sorcière aida la souveraine à s’asseoir sur son trône, un immense sièges taillé dans le bois. Dans le bois, on y voyait en guise de décoration des feuilles de vignes, des racines qui s'étendait jusqu'aux pieds du trône et des formes squelettique qui donnait une sensation malsaine à ce siège. La Llorathi souffla un grand coup alors que deux corbeaux vinrent se poser sur le haut du trône, croassant dangereusement. Saresha leva le visage et fixa l'un des oiseaux.
« Déjà... ? Je croyais qu'il ne viendrait pas avant plusieurs jours... »
Alyssandre déposa un plateau de fruits sur la table ainsi qu'une tasse de thé, encore une décoction de la guérisseuse.
« Qui donc mère ? » « Aegle... Un ami. » « Oh, vous voulez parler du membre du viron qui doit venir voir sa mère ? » « Oui, mais je croyais qu'il viendrait plus tardivement... je ne veux pas qu'il me voit dans cet état. »
Alyssandre soupira longuement et s'inclina.
« Je vais aller chercher ce monsieur ma reine... Ne le faisons pas attendre... et cela fait plaisir à beaucoup d'entre nous de voir... un des nos fils revenir ici... je suis sur que cela vous fait plaisir aussi d'ailleurs ! » « Oui, ça me fait plaisir, mais les circonstance ne sont pas propice à des retrouvailles. » « Ne soyez pas inquiète, je suis sur qu'il comprendra. »
La jeune sorcière sortit hâtivement du triannon et s'approcha du jeune seigneur humain, sourire aux lèvres.
« Soyez le bienvenue mon seigneur ! Vous êtes ici chez vous ! Venez, je vous emmène à notre reine, Rosalyn s'occupera de votre cheval. »
La sorcière en question doté d'une très longue chevelure rousse s'approcha de la monture et caressa sa croupe doucement, adressant un sourire à Aegle alors qu'Alyssandre ajouta, la mine moins réjouie.
« Je préfère vous avertir... Notre... reine n'est pas au meilleur de sa forme... le sabbat a été très éprouvant la nuit dernière... »
D'un geste de la main, la sorcière invita le soldat à la suivre, elle entra dans le triannon et sourit à Aegle avant de disparaître, le laissant seul avec Saresha qui murmura d'une voix faible.
« Bienvenue mon ami... je suis heureuse de vous revoir...approchez. » | | Sujet: Vérité Mer 30 Oct - 16:43 | |
| | Aegle Asht'Thevest Messages : 29 Neÿr : 8184 Localisation : Melbör Emploi/loisirs : Garde du Viron Feuille de personnageDon innés: Inventaire: Silencieuse silhouette, juchée sur sa digne monture, drapée de mystères et de dédains, même au sein de cet univers désolé et ternit de lambeaux de brumes s’étiolant en de fantasmagoriques spectres, tout du long de sa vision acérée. Goûtant ce silence véritable, riant du mutisme affligé à ce paysage, le soulagement d’une isolation presque totale au sein de cette bulle sinistre suintant de sa posture comme le sang d’une plaie. La profondeur pleine d’inertie de ce silence bienfaisant se montrait salvatrice pour l’esprit bouillonnant du cavalier dont la patience avait été, certes, mise sérieusement à l’épreuve durant le voyage. Tout du moins durant la première partie du long trajet qui devait le mener du palais impérial jusqu’à la demeure de la reine du clan sombre. Jalonnant son voyage de repos parfois outrancier dans le but de ménager force et monture, il avait ainsi eu à subir nombre d’irritations que l’être humain moyen, engoncé dans sa matérialité, nommait commodités. Et que lui, d’un revers de la main, balayait, intransigeant, réfutant ces bassesses au profit de son seul but. Commodité serait pour lui de retrouver la dame sombre, et de pouvoir, sans doute enfin, plonger le regard dans celui de sa mère que l’on disait si semblable au sien. De cela, comme du reste, il jugerait en temps voulu, lorsqu’il se tiendrait enfin devant elle… quoi qu’un égo naturellement vocal fasse état de son désir de la découvrir aussi mordante que lui. Mordante et impétueuse, intelligente… Il ne pouvait décemment tirer ses qualités de son faible paternel et de sa tendance à s’écraser plus bas que terre chaque fois qu’il ouvrait ce qui lui servait de bouche. Tout était question de temps, oui… ce temps qui dévorait jusqu’à la mémoire, emportant dans ses tourbillons gloire et méfaits, noyant l’humain dans le méandre obscure d’un cœur à jamais inextricable. Il n’était aucunement soumis à l’impatience, si ce n’était celle de se débarrasser des encombrants insectes avec lesquels il avait voyagé afin de lui servir de couverture raisonnablement licite… Une vieille habitude qu’il ne perdait nullement quand bien même ces individus l’horripilaient au plus haut point.
Aussi, l’instant où il avait pu, sans insultes aucunes, se départir de leurs compagnies exécrables, il s’était enfoncé sur le chemin qui devait l’amener vers sa destination, droit vers Trysdan, droit vers elle, elles… sans un regard en arrière, sans une pensée, ferme et déterminé. Aussi froidement royal qu’un seigneur de sang, qu’un Auguste sur son trône d’ichor soyeux, il avait franchi le voile, entrant en ces terres saumâtres et pourrissantes, emplies de dangers et qui pourtant dissimulaient un fabuleux trésor à plus d’un regard. Un trésor aux âmes multiples, aux personnalités de même… mais dont, seuls, deux aspects l’intéressaient réellement. Et c’était là un honneur, et une surprise, qu’il daigna lever les yeux sur une femme, encore davantage sur une femme qui lui était à la fois proche et lointaine, amie et ennemie. Ennemie ? Non point réellement, un simple heurt d’une mécanique huilée à l’égard de son maître, seul et unique individu qui pouvait se targuer de posséder à la fois sa loyauté et son esprit. Une parente longtemps restée lettre morte, une simple image, une figure de style sans la moindre consistance, qui pourtant prendrait bientôt un véritable sens… Et une amie… non, point réellement une amie, il n’avait pas d’amis et n’en recherchait pas. Il ne désirait nullement s’encombrer de tels liens, qui ne feraient que ralentir, amoindrir son efficacité au service de son souverain. Arme dans l’âme, l’épée ne se découvrait pas d’accointance avec l’agneau ou le porc… Non, c’était avant tout un pur sens du devoir, qui avait délié sa langue au sein du temple, devoir se transformant alors en fascination. Curiosité grandie de nombreuses réflexions qu’il taisait volontairement. Ce qui demeurait entre son souverain et sa propre personne, ce caveau de considérations aussi froides que profondes, voilà qui était une fantastique impulsion… tout comme tout ce qu’il pouvait penser, admirer, éprouver, de Saresha. Et alors même que le courant de ses pensées se glaçait d’une rigueur retrouvée à l’approche de sa destination, il porta son regard en avant, découvrant les lieux, et se laissant guider jusqu’au point de chute qu’il savait intuitivement être le bon, accueillit par deux jeunes sorcières qu’il salua d’une courtoisie irréprochable, leurs dédiant un sourire somptueux. Il n’avait véritablement rien contre ces femmes… quoi qu’il n’ait jamais, auparavant, eut besoin d’une raison pour mépriser qui que ce soit. Le soldat ne voyait, cependant, nullement l’intention de les agresser de quelque façon que ce soit… elles étaient des hôtes au même titre que Saresha, et des sujets d’études singuliers qu’il aurait le loisir d’observer pendant quelques temps. Des alliées, mais au-delà de cela… La simple considération de leur exacte définition relevait d’un débat de fond envers lui-même qu’il ne pouvait nullement accomplir sans s’en donner les moyens. Il hocha sèchement la tête, un geste plus militaire que de raison, et ce sans décrocher un mot. Pas au meilleur de sa forme ? Son esprit avide de connaissances galopait déjà vers les moindres détails auxquels ouvrait cette affirmation, alors même qu’il contenait, d’un faciès de marbre, toutes ses pensées, plus impatient en l’instant de la revoir… Aussi suivit-il avec constance la sorcière jusqu’à l’antre de sa maîtresse, s’arrêtant face à elle un long et douloureux moment. Le temps s’étirant, semblable, soudain, à la chair d’une plaie tuméfiée passée au crochet… avant qu’il ne s’avance à pas lent, ne quittant pas une seule seconde le visage marbré de la sorcière. D’une main, il prit la sienne, avec une délicatesse que démentait la vivacité de ses gestes, portant le membre à ses lèvres pour y déposer un baise main des plus galants. Puis, se redressant il fronça enfin les sourcils, son regard arborant une froide dague de gel… «Qui, Dame d’ébène ? Saresha ? » Sa voix, à la fois caressante et cruelle, tranchant tel une dague de rysine pure « Que je sache quel est le nom de celui à qui j’ôterais tout ce qu’il possède… » Les marques étaient le fruit d’une main humaine ou humanoïde, cela, il en était certain. Et quoi qu’au demeurant il n’eut aucun scrupule à se montrer cruel et vicieux, il ne tolérait pas que l’on abuse d’une femme telle que celle-là sous prétexte de répugnants instincts de bête. « L’on m’a prévenu de votre état…. Non de sa gravité… » D’une main, il se permit de tracer sa joue avec précaution. Laissant le silence courir de nouveau un instant, retenant la tribune. Et presque en une réalisation subite, il ajouta « Je suis, de même, heureux de vous voir… quoi que pareille découverte assombrisse mon humeur. Je n’aime pas souffrir qu’une majesté comme la vôtre soit ainsi… souillée… par des mains répugnantes» | | Sujet: Re: Vérité Jeu 31 Oct - 16:43 | |
| | Saresha Ner'daryn Messages : 126 Neÿr : 8315 Localisation : Trysdan Emploi/loisirs : Mère supérieur du clan noir Feuille de personnageDon innés: Inventaire: « Il est si grand... » « Et si beau ! » « Avez vous cette chevelure ? Il en ferait pâlir de jalousie bien des filles ! » « Il a sans doute était élever dans une grande famille, tu as vu comme il se tient ? Et ses vêtements, c'est sans aucun doute un seigneur » « Ah oui ? Et que sais-tu de la noblesse, toi ? » « Ce que j'en ai vu ! Je suis souvent aller à Nhôldanthar , j'ai vu bien des hommes et des femmes habillé comme lui et se tenir de cette façon ! Pour sûr, il n'est pas un paysan. » « Crois tu qu'il soit riche ? » « Sans aucun doute, si c'est un seigneur, sa bourse doit être pleine ! »
Les sorcières se bousculait à l'une des fenêtre du triannon, sur la pointe des pieds, les femmes tentaient d’apercevoir le réprouvé qui attisait les curiosité. Des petits gloussements retentir, des pommettes se colorèrent d'excitation. En rien les sorcières n'avaient un comportement qui pouvait laisser croire à une quelconque forme de malveillance. Alors que ces demoiselles fantasmaient ouvertement sur le beau réprouvé, Saresha quant à elle était plutôt occupé à rester digne face à lui. Malheureusement, la sorcière était voûtée sur elle même, plus que jamais, elle ressemblait à une vielle femme en fin de vie, bien que c'était loin d'être le cas. Mais ou, dans cet état de faiblesse, la Llorathi sentait aisément le poids de ses six siècles de vie. Le baisemain délicat d'Aegle lui arracha une expression de tendresse alors que le soldat clamait haut et fort vouloir tuer l'homme qui avait si sadiquement abusé de la reine. Saresha lâcha un rire bref, serrant dans sa main tremblante son châle en laine puis répondit.
« A quoi bon... ? »
Las de tout cela, la reine n'aspirait ce soir, qu'à une paix bien mérité. Son regard doré se perdit dans celui de son invité et doucement, elle sourit.
« Ne me regardez pas ainsi Aegle... Croyez moi, le moment venu, cet homme subira bien pire que votre colère... Mais pour le moment, j'ai encore besoin de lui. »
Sachant pertinemment que le réprouvé n'abandonnerait pas si facile, la reine soupira longuement et ajouta.
« Lord Aerys Morhon. »
La sorcière bascula la tête en arrière, fermant les yeux. La simple évocation de ce nom lui inspirait une colère sourde plus forte encore que la douleur physique qui la forçait à se traîner tel une vieille femme. Finalement, ce fut le grincement de la porte du triannon qui mit fin à cet instant de torture psychique. Saresha se pencha faiblement sur le côté pour voir le ptit groupes de sorcières qui se bousculait à la prote, hésitant à approcher.
« Mesdemoiselles... ? Que venez vous faire ici.... ? » « Pardonnez nous mère... nous ne voulions pas déranger... Juste... nous... »
La jolie blonde sourit et gloussa, rapidement accompagner par ses consoeurs. Patience, Saresha les fixa alors que la jeune sorcières ajouta.
« Nous voulions souhaitez la bienvenue à Ser Aegle. » « Nous avons des présents pour lui mère ! » « Soit, approchez mesdemoiselles. »
Ravies, les sorcières approchèrent, toujours collées les unes aux autres et fixèrent avec des yeux pétillant le réprouvé. Dans leurs bras, des paniers remplit de cadeaux divers et variés. Nourriture (comprenant fruits, biscuits, pain, fromage et viande séchés), livres, objets divers et... Des vêtements. La petite blonde et ses amies déposèrent les paniers d'osiers devant Aegle.
« Tous cela est pour vous Ser... Les vêtements, ne sont pas très chic mais... vous les avions confectionner pour... Nos fils... Mais nous ne les reverrons probablement jamais alors... s'ils peuvent vous servir à vous... Nous serions honorés que vous preniez, Ser. »
Les vêtements en questions n'était pas très beau, loin d'être de bonne fortune mais ils avaient une histoire. Empreint de l'espoir des sorcières, les tissus avaient de l'âge et représentait tout l'amour de ces femmes pour leur progénitures qui leur avaient été arrachés il y a bien longtemps de cela. Les sorcières s'inclinèrent respectueusement et repartir collées de nouveau les unes aux autres. Saresha remua doucement et lâcha.
« Et bien, vous voilà traité comme un prince Aegle... N'en voulez pas à mes filles, la présence des hommes... Ne fais pas partit de leur quotidien... Vous êtes à l'image de ce qu'elles ont toujours voulu... Voir leurs fils franchir les murs du village. Mais jamais aucun d'entre eux n'est venu... Pour de nombreuse raisons, sans doute identiques à celle qui vous a tenu éloignés de vos origines si longtemps. » | | Sujet: Re: Vérité Jeu 31 Oct - 17:51 | |
| | Aegle Asht'Thevest Messages : 29 Neÿr : 8184 Localisation : Melbör Emploi/loisirs : Garde du Viron Feuille de personnageDon innés: Inventaire: Il ne cessait de l’observer, quand bien même il avait pu noter les alentours ou encore la grappe d’indiscrètes à la fenêtre, ses pensées s’écoulant tel un long fleuve à l’abyssale froideur devant une situation qu’il n’appréciait pas. Bien entendu, qu’elle ne désirait nullement s’étendre sur le sujet, le contraire aurait été étonnant… mais peut-être plus enviable. Silencieux, son regard hétérochrome posé sur elle, il attendait qu’elle daigne enfin répondre à sa question. Etre à la droiture glaciale et déterminée, il ne passerait à la suite qu’une fois l’aveu empoché et ce même si il devait froisser son hôtesse du moment. C’était ainsi et fort heureusement elle semblait très bien le comprendre puisqu’elle ne chercha pas à le faire attendre plus que cela… Aerys Morhon donc, jamais entendu parler. Ce qui signifiait probablement qu’il n’avait pas ses entrées au palais de l’Empereur de Thosam. Par déduction également, il n’aurait pas grand mal à l’envoyer manger les plantes par la racine, si il le désirait. Mais ce n’était point le cas… Il était bien plus subtil de lui faire absolument tout perdre et de le regarder errer telle une larve. Oh certes, sans doute Saresha avait-elle les compétences pour lui damné le pion, il n’était cependant pas près de la considérer comme une tortionnaire établie, contrairement à sa propre personne dont les talents en ce domaine étaient loin d’être rouillés.
Cependant, il avait eu ce qu’il désirait, aussi se fit-il moins inquisiteur, moins intense, son regard se coulant d’une fraîcheur plus relative, telle le frimas d’un hiver encore jeune. Elle était aussi belle que pathétiquement atteinte, conjuguant de façon fort ironique une majesté sombre et drapée de dignité profonde avec l’état méprisable d’une femme battue… belle dans son courage, laide dans ses blessures. Dualité, tels le noir et le blanc, la gloire et la défaite. Oh certes elle incarnait parfaitement le statut et l’état des sorcières… Puissantes ensorceleuses à la longue vie, pourtant incapable de procréer sans l’aide des humains les plus basiques, exilées dans un marais rongé par la vermine et menacées car non acceptées… Tribune poétique, parfaite, en un miroir sans défaut. L’un envers l’autre. Reine couronnée d’ajonc et d’alcée, sur un lit d’amaryllis, dans l’étreinte de l’anémone. Oui reine… mais d’une troupe sujette à pourparlers, à débats… à… tout simplement, sans doute, à la violence d’une perception étriquée, aux valeurs et aux visions d’un monde qui tournait pour une grande majorité, sans elles. A tort sans doute, sans aucun doute. Se détournant d’elle, il observa les nouvelles venues, leur souriant plaisamment. Il n’appréciait guère la compagnie de la gente féminine en règle générale, mais ces pauvres filles ne lui avait strictement rien fait qui nécessita un comportement autrement plus rude, et il n’était pas en son cœur de se complaire en un caprice cruel envers elles. Aussi prit-il le temps de les saluer et de les remercier une à une, dans l’ordre de leur approche, accueillant les cadeaux avec un mot unique à chaque fois. Appréciant à leurs justes valeurs les denrées, surtout après un voyage si pauvre en apprêts ; prisant les ouvrages, lui qui était si férus de connaissances en tout genre, utiles ou non ; observant avec curiosité les objets… des vêtements cependant, il resta perplexe, après leur départ, les observant avec circonspection, froideur, distance. Il n’était pas un homme bon, bien loin de là et l’affect n’était pas son fort. Aussi se trouver soudain brûlé de ce que représentaient ses oripeaux… n’était pas forcément agréable. Il ne savait comment réagir à ce qu’il comprenait de ces vêtements, de ces tissus. Le prenaient-elles pour une métaphore des mâles qu’elles avaient perdue ? Auquel cas il en était instinctivement fort vexé, n’appréciant guère que l’on projeta sur lui le moindre espoir périt. Certes, il comprenait fort bien le geste et sa portée, et raisonnablement, il ne pouvait guère les blâmer. Il aurait dû en être très flatté, même. Et l’était peut-être d’une certaine façon… mais c’était tout de même un geste à des années-lumière de ce qu’il était. Ils étaient à nouveau seul et, enfin, il bougea… Caressant un instant le tissu. « Je ne leur en veux pas. Quoi que je puisse éprouver des sentiments mitigé devant ce présent » Il se releva. Dans sa mémoire, les visages et nom des femmes étaient gravés, il savait qui avait offert quoi… et devrait certainement les remercier plus tard, et leur parler un peu. « Je n’ai hélas rien à offrir en échange qui puisse leur donner quelque joie, en dehors de ma présence puisque c’est ce que vous semblez affirmer » il doutait que beaucoup de ces fils reviennent un jour en vérité mais n’avait pas l’intention de l’énoncer « J’espère que ma présence de créera pas d’ennuis… je ne tiens nullement à troubler votre clan, simplement mieux le connaître » | | Sujet: Re: Vérité Mar 5 Nov - 21:23 | |
| | Saresha Ner'daryn Messages : 126 Neÿr : 8315 Localisation : Trysdan Emploi/loisirs : Mère supérieur du clan noir Feuille de personnageDon innés: Inventaire: Il ne comprenait pas la raison de ce cadeau. Saresha resta aussi immobile que possible sur son trône gravé de dessins occultes et sombre alors qu'à nouveau, les corbeaux s'agitèrent, mais sans raison précise cette fois. L'un des oiseau sauta pour attérir sur la sorcière, émettant un croassement tout en la fixant et elle comprit bien vite que le volatile attendait d'elle de quoi se remplir le ventre. Dans un léger soupir, Saresha tendis la main vers une assiette contenant quelques fruits puis en saisit un bout avant de le lever au dessus de la tête du corbeau, l'animal croassa et picora le bout de fruit avant de s'éloigner en volant, frôlant l'épaule du réprouvé.
« Personne ne vous demande rien Aegle, vous êtes ici parce que nous avons des choses à vous offrir... mais en rien je n'aie dit attendre quelque chose en retour. »
Puisant dans ses forces et son courage, la Llorathi se leva doucement tel une femme âgée mais réussis néanmoins à se tenir droite, gardant le peu de dignité qu'il lui restait.
« Je vous attendais plus tard mon ami... Votre mère est absente, en déplacement pour aller chercher de la nourriture au clan... Elle sera de retour demain en cours de matinée si elle n'a pas été retardé. »
La jolie brune aux cheveux bouclés s'approcha, passant son bras autours de celui d'Aegle et se servant de lui comme appuie avant de le tirer vers la sortie du triannon. Une fois à l'extérieur, Saresha huma l'air lourd du marais, inspirant longuement. Cette simple bouffée d'air lui fit un bien fou et malgré la douleur, elle éprouvait le besoin de se dégourdir les jambes.
« venez mon ami... Laisser moi vous faire visiter les lieux. »
Le village était petit, on voyait aisément certaines habitations en ruines dû aux attaques répétées des monstres du coin, de plus, les battissent en question étaient très anciennes et n'avait pas conséquences, jamais eu les travaux nécessaires pour de venir plus solide et confortable, seul le triannon, plus imposant avait tenu face aux temps avec que le reste du village n'était que des cabane en bois construit autours des arbres. Un groupe de petites filles jouaient, se courant les unes après les autres en poussant quelques cri, lâchant quelques rires. Cette vision semblait être la seul positive du village car le reste n'imposait qu'une vision de désolation. Sombre, triste... Les femmes sortaient et entraient des maisons, chacune occupée à une activité différente, d'autres étaient là, discutant tranquillement en gardant un œil sur leur filles. Saresha souffla longuement et murmura.
« Et dire... Que les gens ont peur de nous.... Toutes ces femmes vivent dans la misère, le clan se meurt à petit feu car si ce n'est pas le manque de nourriture qui nous tue par la faim, c'est la maladie, le danger... Aucun avenir ne nous attends ici Aegle. J'aurais aimé avoir des choses plus... Belles, à vous montrer mais.... J'en suis navré, la rencontre avec votre mère sera sans aucun doute l'unique chose positive que vous aurez la chance de voir ici. »
La reine tourna le visage, fixant le réprouvé de son regard fatigué. Elle ne cherchait nullement à s'attirer ses pitiés, mais Aegle avait à plusieurs reprise insister pour en savoir plus sur le clan où il avait vu le jour. Doucement, elle se faufila sur un petit pont en bois et s'approcha d'une minuscule maison.
« C'est ici que vit votre mère... depuis toujours.. Et c'est dans cette petite maison que vous avez vu le jour. »
En cet instant, il était difficile de savoir ce que cela représentait pour Aegle, ce qu'il éprouvait à la vue de cette chose qui tenait à peine debout et où vivait sa mère alors que lui jouissait d'un titre chez les humains et ne manquait de rien, à l'abri du malheur. Saresha avait tout de même un doute... Bine qu'il n'était pas très expressif, elle se doutait que voir cette maison devait forcément déclenché chez l'humain des émotions forte. La mère supérieur serra doucement la main d'Aegle et murmura.
« Notre vie est misérable... nous ne possédons rien... Mais vous êtes ici chez vous Aegle, au même titre que ces petites filles que vous avez vu. Car ici, vous ne serez pas vu autrement que comme l'un de nos enfants égaré. Ce village est aussi le votre, votre vie à commencer ici... dans les bras d'une mère qui vous a aimé plus que tout... et encore maintenant, vous rester sa seule lueur d'espoir pour l'avenir. Mais... la question est... Ferez vous partit de cet avenir ? Et de quel manière le construirez vous... avec ou sans elle. »
La sorcière força le réprouvé à se tourner vers elle, ses petites mains serrant les épaules du soldat.
« Regardez moi ! »
La femme plongea ses incroyables yeux ambrés dans ceux de son beau soldat. La pression de ses mains se fit plus douce, tout comme son regard.
« Peu importe ce qui se passe demain avec elle... ne laisser rie ni personne vous dicter vos actes en ce qui concerne votre mère. Elle est et restera la seul à vous aimé infiniment et sans rien attendre en retour. Ne pensez à rien d'autre qu'à elle, à vous.... vous avez compris ? Ne laissez aucune autre pensées parasité votre esprit lorsque vous serez avec elle. »
Cette pensée parasite était évidement Märblen et bien que la reine avait accepté l'empereur dans sa vie, qu'elle avait accepté de se plier à ses exigences, l'idée que Aegle puisse agir sous la coupe de Märblen contre le village, contre sa propre mère la rendait malade. Et c'est une chose que malheureusement, elle ne saurait lui pardonner... Car la Llorathi elle ne pardonne pas, elle châtie. Durement. | | Sujet: Re: Vérité Ven 8 Nov - 10:18 | |
| | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |