Humaine ❖ Sorcière, Clan Originel ❖ 287 ans ❖ Vagabonde en herbe ❖  Mëawyn

▐ Familier(s): Un ladryss mâle, au pelage de cendre du nom de Narkan
▐ Montures(s): Une jument d'un blanc pur, appelée Akasha

▐  Magie liée:  Sorcellerie

▐  Dons innés:
- Lévitation
- Force spirituelle
- Prédication

▐  Dons naturels (compétences):
- Elementaliste de l'air, initiée.
- Elementaliste de la terre, novice.
- Elementaliste du feu, novice.


-10 lignes minimum
Les Sorcières sont repérables par les autres pour diverses raisons… La différence, le mystère… la beauté. Jadis craintes et massacrées pour leurs différences avec le commun des mortels, elles ont néanmoins toujours intrigué le reste du monde. Toutes les Sorcières sont envoûtantes à leur façon et Aelalia ne déroge pas à cette règle. Une silhouette douce et élancée, peut-être un peu menue et fragile mais dont les formes pourraient faire chavirer n’importe quel cœur de pierre, ne fut-ce que pour une nuit. Elle n’est pas très grande, mais pas trop petite non plus, une taille normale pour une femme… Enfin pour la race « humaine ». Ses longs cheveux d’un noir de jais encadrent joliment un visage aux traits fins et dessinés, souvent illuminé d'un sourire mutin. Un faciès couramment jonché d'expressions en tout genre, car oui, la demoiselle est très expressive et tout passe nécessairement par son visage si les émotions ne se cantonnent pas uniquement dans le vert profond de ses yeux joueurs. Son petit minois est un vrai livre ouvert à qui veut bien le lire, dont le nez droit et discret trône fièrement au milieu, orné de ces deux yeux vert émeraude aussi bien surprenants qu’envoûtants et une fine bouche, aux lèvres peu charnues mais particulière rosées, offrent à la Sorcière un charme des plus particuliers et unique.  
Les gênes jouent un grand rôle lors de la conception d’un être vivant. Beau, laid, robuste, frêle, blond, brun… Une panoplie de caractéristiques aussi bien diverses que variées. C'est une véritable roulette russe. Comme aux jeux d'argent, certains en bénéficient et s'enrichissent, d’autres en revanche ne reçoivent pas cette même chance et se ruinent. La génétique est un jeu de hasard… Dont Aelalia en tira le gros lot, ou fût particulièrement chanceuse.


Comment définir une Sorcière… Comment parler de la psychologie de ces femmes qui s’élevèrent au-delà du commun des mortels en amadouant par des cheminements tortueux l’Ether, source de la magie ? Chacune est différente, chacune pense et agit comme bon leur semble. Aelalia est encore une jeune sorcière, mais une sorcière prometteuse, une prodige même.  Mais avant tout, c’est une incroyable curieuse et une jeune fille pétillante, criant la première pour se lancer à l'aventure. Tout l’intéresse, les autres civilisations, races, l’Histoire… La demoiselle est constamment en quête de découvertes, d’aventures… Même les livres, qu’elle adore pourtant  lire et relire, ne lui suffisent plus. Les voyages sont alors une autre manière pour elle d’étancher sa soif de connaissances. Ce comportement n’est naturellement pas spécialement bien vu par de nombreuses sorcières de son clan, qui la jugent beaucoup trop intrépide et audacieuse, mais saluent toute fois sa témérité.
Aelalia préserve une certaine innocence, inconsciemment, alors qu’elle renferme en elle une certaine puissance magique. Mais aussi une gentillesse et une générosité incroyables. Seulement, bien qu'elle ne soit pas naïve ou stupide, sa jeunesse la trahit parfois dans certains domaines, et lui rappelle que quand bien même elle serait précoce, beaucoup de choses lui restent encore à découvrir et comprendre. Idéaliste, elle espère voir un jour les sorcières se rapprocher des Hommes… Ces idéaux pourraient se rapprocher de ceux qu’ont les Sorcières du Clan Noir, mais il n’en est rien.  Ce n’est pas parce que l’absence d’hommes dans leur communauté lui pèse qu’elle souhaiterait cette ouverture, mais bien parce que la civilisation humaine la fascine… Et qu’ils ont changé au bout d’un millénaire, enfin selon son point de vue, qu’elle parvient difficilement à faire admette à sa sœur aînée… La mère supérieure du Clan Originel.





Des rires cristallins, des rires d’enfants se font entendre depuis le village de Grimwyn. Accompagnée de quelques autres enfants, une fillette jouait gaiement. Du cache-cache à la confection de petits objets avec cailloux, branches et autres, tout était sujet à l'amusement du groupe. L’enfance est un âge d’innocence, où le monde se dévoile et où on le regarde avec nos yeux pétillants d’étoiles, tout est beau et simple… Aelalia était une enfant débordante d’énergie, curieuse par nature de découvrir un peu plus chaque jour. Dernière enfant de la Reine Mère du clan Originel, aucune responsabilité ne pesait sur ses épaules,  puisque le relai serait pour sa sœur aînée, alors autant dire que malgré son apprentissage, elle se faisait une joie de toujours n’en faire qu’à sa tête… Une fillette tout à fait normale en quelque sorte.

-Regarde, regarde maman !

Tellement fière des jouets confectionnés qu’il fallait que sa mère, Aliénor, le voit. Cette dernière affichait d’ailleurs un sourire rayonnant en voyant ainsi son enfant. C’était une belle époque.


Et ainsi passa le temps. Au plus elle grandissait, au plus Aelalia  faisait preuve d’une certaine aisance qui lui permettait de sentir la magie autour d'elle malgré son jeune âge. Mais la jeune sorcière avait également un sérieux problème de concentration. Toujours pétillante d’énergie, avide de découverte, envieuse de voyages dans des contrées lointaines… C’était une petite boule d’énergie, qui ne laissait personne indifférent. Elle était une sorcière prometteuse, un brin prodige. Aucun doute ne planait alors que l'ascension arrivait petit à petit.

Et enfin, le jour le plus important aux yeux des sorcières arriva. L’ascension… Le moment où leur magie est libérée, où leurs pouvoirs peuvent enfin couler pleinement dans leurs veines. Elles arrivaient enfin au moment où elles pourraient contrôler pleinement leurs pouvoirs sans se laisser submerger… Du moins, en théorie.

Ce jour, Aelalia l’avait attendu très longtemps… Depuis le moment où elle avait eu connaissance de ce rite, de ce passage à l’âge adulte en quelque sorte. Il en va sans nul doute qu’en ce jour fatidique, son excitation et impatience étaient à leur comble. Tout, au village, avait été préparé à cet évènement, pour l’ascension de l’enfant cadette de leur Reine. Et au début, tout se passait très bien. Elle sentait petit à petit cette magie couler pleinement dans ses veines au fur et à mesure du rituel, bientôt elle serait enfin une Sorcière à part entière. Oui, bientôt…  Là, enfin… Elle la sentait, la Sorcière au fond d’elle qui se délivrait, sa magie qui se répandait entièrement dans son être à mesure que son cœur battait…


Elle se réveillait péniblement mais doucement… La tête lui tournait. Où était-elle ? Rapidement, elle se localisa, elle était chez elle, pas de toute à avoir. Mais que diable était-ce ce sentiment ? Cette faiblesse ? Que s’était-il passé ? Combien de temps avait-elle dormi ? Bientôt, quelqu’un entra dans la chambre, sa sœur. Elle la regarda d’un air endormi, un peu absent, avant que ladite sœur se rende compte que sa cadette avait repris connaissance et était sortie de sa torpeur.

-Aelalia ! s’écria-t-elle tout en venant se poster à son chevet, comment te sens-tu ?
-Que s’est-il passé ?

Sa voix était faible, peu audible mais suffisamment clair pour sa sœur.

-Tu as perdu connaissance suite à la délivrance de ta magie, en faisant quelques dégâts autour de toi mais ne t’en fais pas, il n’y a pas eu de blessés ni de morts, juste quelques dommages matériels.

Sa sœur avait toujours cette façon mécanique d’expliquer les choses… C’était bien une destinée à gérer les choses ! Entre temps, les yeux de la jeune sorcière s’écarquillaient au fur et à mesure qu’elle en apprenait sur l’incident. Elle ? Elle avait fait ça ? Elle n’en avait pas souvenir. Paniquée, elle tenta de se relever mais sa sœur la maintint allongée.

-Reste allongée.
-Combien de temps je suis restée comme ça ?
-Une petite semaine, c’est comme si tes forces t’avaient littéralement abandonnée.

Elle aurait voulu en demander plus mais quelque chose à son cou l’interpella. Y posant sa main, elle se rendit compte qu’un collier y avait été accroché, avec à son bout, une petite pierre, pas plus grande qu’un caillou et d’un bleu glacial. Intriguée, tout en le chipotant entre ses doigts, elle fixa sa sœur.

-C’est quoi ça ?

L’autre Sorcière garda le silence quelques instants.
-C’est… C’est un fragment d’orhalyte. Mère a pu en dénicher un, contre un certain prix. Elle l'a ensuite ensorcelé de sorte qu'il ne te calcine pas la peau.

Le mot sonna dans sa tête. L’orhalyte ? Cette pierre si rare ? Sa sœur se payait de sa tête, pour sûr ! Aelalia rigola légèrement, persuadée que ce n’était qu’une bonne blague.

-Ahah, oui je te crois.
-Je suis sérieuse, lui dit-elle en la fixant dans le blanc des yeux.

La manière dont l’héritière fixa la jeune femme finit par la convaincre qu’au final, ça ne semblait pas être la fameuse bonne blague qu’elle pensait.

-Un fragment d’orhylate… ? Mais pourquoi ?
-Ecoute, Aelalia, tes pouvoirs sont trop instables en réalité. Ta puissance magique a été sous-estimée, ce qu’il s’est passé lors de ton ascension pourrait aisément se reproduire. Ce petit bout d’orhylate va permettre de canaliser cette puissance pour écarter les incidents de ce genre…

Alors, c’était ça ? Pour tout dire, Aelalia ne savait pas quoi penser, mais elle se sentit nerveuse, angoissée même. C’était trop d’informations d’un seul coup, trop de choses à encaisser. En gros, elle avait un problème, c’est ça ? Sa tête se remplit de questions et d’incertitudes, si bien qu’elle préféra rester seule et finit par faire signe à sa sœur de la laisser. Il fallait qu’elle se repose encore, qu’elle assimile tout ce qui venait d’être dit… Et qu’elle se laisse aller dans le monde onirique pour oublier la réalité ici bas.


Aelalia se remit petit à petit de cet évènement, mais les mots prononcés par sa sœur la marquèrent profondément. Si bien que durant un temps, elle préféra s’isoler de la vie en communauté, la petite fille joyeuse et pétillante que le village connut s’était endormie. Cet état d’âme la poussa à faire ses premiers voyages, rester dans le village n’allait pas l’aider à aller mieux, et puis tant qu’elle gardait son fichu collier, tout irait bien ! Bien sûr, ce ne fût pas au goût de sa sœur, ni de sa mère. Mais qu’à cela tienne, elle voyagerait qu’elles le veuillent non ! Sa soif d’aventures était trop forte pour la contenir plus longtemps encore. Si bien qu’un jour, accompagnée de sa jument Akasha, elle sortit du village.

Elle découvrit, essaya, goûta tellement de choses. Bien sûr, tout ne se fit pas en une fois, et la première fois elle n’alla pas si loin, elle revint même rapidement au village, pour se faire passer un savon comme elle n’en avait jamais eu. Mais même ça ne suffit pas à lui couper ses envies d’évasion, si bien qu’elle continua, encore et encore. Et au plus elle s’aventurait loin, au plus elle découvrait des choses. Jusqu’au moment où elle arriva chez les Hommes… Ces êtres qui les avaient maltraitées, torturées, humiliées et massacrées il y a plus d’un millénaire. Toutes les sorcières ne pouvaient oublier ça, encore moins celles qui descendaient de Marylla, celle qui aida à l’émancipation de toutes ses femmes jugées de fornication avec les esprits malins. Car oui, Aelalia, tout comme sa sœur et sa mère, était une descendante de cette sorcière légendaire.

Elle hésita, entrer ou pas ? Ses appréhensions la retenaient, mais son tempérament d’aventureuse lui hurlait de franchir le pas. Alors, elle l’écouta et poursuivit… Pour ne jamais regretter ce geste. Le monde des humains la fascina, ils ne ressemblaient plus vraiment aux descriptions que lui avaient inculquée ses préceptrices. Avaient-ils changé ? Petit à petit, cette idée germa dans son esprit. Devaient-elles encore se cacher de ces êtres ? Les choses évoluent en autant de temps, non ?

Aelalia retourna chez elle dans cet état d’esprit, prête à le faire partager avec sa mère. Oh, elle savait bien qu’elle se payerait encore un sermon, et sûrement le plus mémorable de tous en ayant l’audace d’évoquer les hommes et une possible réinsertion de ces êtres dans leur vie commune en dehors des sabbats.

Hélas, elle n’en eut jamais l’occasion.

En entrant dans le village, elle comprit directement que quelque chose n’allait pas. Arrivant près de chez elle, sa sœur était dehors, en train de parler avec une autre sorcière, quelque peu amochée et qui semblait exténuée. Aelalia voyait que sa sœur tentait de contenir son émotion, puis elle se rendit compte du retour de sa cadette. L’autre Sorcière laissa les sœurs entre elles tandis que l’aînée se rapprochait d’elle, l’air plus sérieux que jamais.

-Aelalia…
-Où est mère ?

Elle ne répondit pas, les lèvres pincées. Ce silence était parlant et un cri déchitrant s’élèva. Aelalia ne reverrait jamais sa mère. Inconsolable, la jeune femme laissa la petite fille en elle se réveiller et s’isola à nouveau pour pleurer. Pleurer la perte de sa tendre mère, pleurer sa colère contre ses lézards du ciel. Pleurer pour ne pas avoir pu la voir une dernière fois.
Leur mère avait dû s’éloigner du village, pour quelques affaires, accompagnées d’une poignée de sorcières. Mais le groupe se fit attaquer par un dragon. Peu en ressortir vivante, sa mère n’eut pas cette chance.


Suite à cela, sa sœur aînée reprit le flambeau. Aelalia, elle, retrouva son réconfort en reprenant des plus belles ses envies d’escapade…  A contre cœur de son aînée, qui enfilait son manteau de moralisatrice sur les bords dès que la jeune Sorcière revenait. Pas pour l’énerver, ni parce qu’elle ne l’aimait pas. Que du contraire, et encore plus suite à la mort de leur mère, elle voulait surprotéger sa sœur. Quelle ne fut pas sa réaction quand Aelalia finit par lui dire ce qu’elle pensait des humains. Les noms d’oiseaux volèrent. Mais au fond, qui avait tord, qui avait raison ?

A 286 ans, la descendante de Marylla campait toujours sur ses opinions et continuait sans outre mesure ses périples en terres hostiles comme se plaisait à dire sa sœur. Peu lui importait, ce monde la fascinait et elle arriverait un jour à faire partager son point de vue avec sa sœur, un jour…

▐ Pseudo: Aelalia, ça suffira. ▐ Âge: 19 ans. ▐ Mot de passe: [Ok by Khëra] ▐ Comment as-tu connu le forum: Poumpoum pidou. ▐ Présence sur le forum: Très discutable maintenant que j'ai repris les cours.

Avis de passage: Il reste une semaine pour terminé ta fiche.

Aalalia, bienvenue très chère !
Ta fiche est très agréable à lire, il y a du contenu mais un petit détail cloche tout de même:

Citation :

Accompagnée de quelques autres enfants, une enfant joue gaiement avec sa magie enfantine. Pas quelque chose de mirobolant ni de fantastique, juste l’amusement d’une petite fille suite aux petits tours qu’elle peut exercer avec sa magie. Dans le cas présent, c’était faire fleurir quelques petites fleurs ou faire courir des serpentins végétaux le long de ses bras.

Il faut savoir que jusqu'à l'ascension, les pouvoirs des sorcières sont tous bloqués, ainsi jusqu'à leur majorité, ces petites demoiselle ont en seule faculté celui de sentir la magie. Pour le reste tout me semble correcte si ce n'est que pour tes compétences, il serait bon de préciser ton niveau de maitrise (à savoir: novice, initié ou spécialiste), tu as tout à fait le droit de faire ta spécialisation pour l'élémentalisme mais au vu de l'âge de ton perso et la difficulté à apprendre cette forme de magie, j'aimerais que tu mette l'un de tes trois éléments en initié et les deux autres en novice, pour équilibrer. Ton personnage pourra toujours évoluer en rp (et montrer le niveau d'une des compétences via un achat de compt. à la boutique.). Pour l'orhalyte, petite précision... Pour que la pierre puisse être en contacte avec une peau humaine, celle-ci doit être toalement déchargé d'éther (pour ne pas que son élément -feu ou glace- n'atteigne le personne ou bien enchanté par ta mère. Je te validerais une fois que tes modifications seront faite.

Mwalà, mwalà.
Effacé quelques petits détails, recorrigé les autres. A voir si c'est correct maintenant, très cher Khëradashulzâmn !

Tout est parfait Aelalia, je te valide donc! Penses à remplir ton profil, créer ta fiche de lien, rpg et ton grimoire.
Suite à ton histoire, voici pour toi l’icône du collier fait par ta mère, tu l'ajoutera à ton grimoire avec la description qui convient:

Code:

[img]http://i37.servimg.com/u/f37/17/88/74/82/orhaly10.png[/img]

Bon jeu à toi !