| Aegle Asht'Thevest Messages : 29 Neÿr : 8182 Localisation : Melbör Emploi/loisirs : Garde du Viron Feuille de personnageDon innés: Inventaire: « Aegle Asht'Thevest » Reprouvé - Melbor – 31 ans – Garde du Viron, Garde du corps de l'Empereur - An'Mathien ✧ Familier(s): - Aucun ✧ Monture: - De circonstance ✧ Magie liée: - Aucune ✧ Dons innés: - - Sens Éthériques ✧ Dons naturels (compétences): - Trois compétences maximum pour les êtres magiques, compétences illimités pour les humains lambda.- Bretteur virtuose et protecteur doué - Acquis militaires ( Stratégies et manoeuvres, cartographie, survie, protection et notions linguistiques ) - Oeil absolu : Capacité d'observation et de déduction par indices physiques extraordinaire, capacité à englober l'entièreté d'une scène en un seul coup d'oeil en y faisant des connections logiques. Extrêmement difficile de lui cacher quelque chose, qu'il s'agisse d'une faiblesse physique, d'un tic de mensonge ou quoi que ce soit d'autre.... « Physique » Sable héraldique, doux au toucher, mais d'une impénétrable noirceur, drapant son obscure discrétion sur une silhouette lactescente purement Melboréenne, présidant au décorum d'un duet bichrome aussi lisse et poli qu'un galet sous les flots d'un mascaret.
Rendu plus pâle encore par l'encre de sa chevelure, sa peau se pare d'une teinte d'étain, blanc naturel et illuminé comme un lagon glacé du nord, dont le vélin battu par le vent s'ornes de légères cicatrices et d'un fin réseau d'infimes veinules bleuâtres aux tendres faiblesses de la gorge et des tempes, tel un voile éphémère ornant l'ossature haute et régulière d'un visage masculin sans lourdeur, doté d'un attrait aussi singuliers que le reste de sa personne. Mâchoire carrée, hautes pommettes affligée d'un certain ascétisme, front dégagé surplombant deux yeux à l'arrondis légèrement accentué, habités par deux prunelles hétérochromées, témoignage luisant d'éveil de sa personne.
Éveil en écho à celui de son corps rompu à la nonchalance pour dissimuler le nerveux du geste à la précision effarante, détrompant la maîtrise chirurgicale de l'utilisation efficace du temps et de l'énergie, l'adresse de sa main vaut presque celle de son oeil surentraîné ,mais il ne se laisse pas facilement aller à abandonner le maintient officiel quoi qu'affecté qu'il prise. Bretteur, il allie l'endurance du corps à une discipline remarquablement rouée et s'il ne peut se targuer d'être un parangon de force brute, son agilité et son adresse, le dédouanent largement. Suivant le protocole, il porte, tout comme son seigneur, la tenue de la garde rapprochée. N'ayant aucun goût pour les considérations bassement esthétiques il s'en accommode parfaitement, y trouvant d'ailleurs le moyen de ne pas se faire reprocher un manque de goût .
Simple faille toute humaine ou calcul ? La question se pose, lorsqu'il joue de paraître, dissimulant ce qu'il peut penser derrière un masque d'unicité. Expression de lisse indifférence, regard lointain, parfois un brin éteint, pour occulter sa manie de vous examiner jusqu'à l'os, de ses orbes dépareillés, sourire paisible là où le dédain ou la colère suintent et sinistre rancoeur lorsque la situation le nécessite. Le langage du corps est une épée comme une autre et si certains s'en aveuglent, lui se veux la poudre à leurs yeux.
L'on ne voit que ce que l'on veut bien voir.... « Psychologie » 1 La défroque de chair d'un esprit n'est guère que son carcan en ce monde, il est à l'individu un ordre tyrannique de la nature, lors même que l'esprit lui est son salut, le siège des possibles. Une apparence somme toute discrète, sans rien enjolivé, et cependant un esprit aussi adroit et sinueux qu'il est possible de l'imaginer. La socialisation n'est guère son parti, il est vrai, et sans doute ce manque de souplesse à l'égard de son entourage provient-il de son acharnement à l'apprentissage et au développement de ses capacités. Se plonger à corps perdu dans l'étude était une manière comme une autre de s'offrir un avenir, et un moyen efficace en Melbor, tant la connaissance y est prisée. Préférant ainsi pendant un temps son épée et ses livres à ses interlocuteurs potentiels, et laissant les années filer, il évolua bien vite à une toute autre considération de l'être humain. D'un simple 'individu' sans apport aucun en dehors de la somme de savoir contenue dans chaque cerveau, l'autre se transforma lentement, à ses yeux, en un monceau de potentiels utilisables. Qu'est-ce qu'un homme si ce n'était un nom, associé à un réceptacle de savoirs, et à un fonctionnement bien définit amenant à une tâche précise. N'était-il pas ainsi la tâche elle même, un simple pion, un simple numéro à utiliser en cas de besoin ? Certes, l'on peut un tant soit peu... apprécier, en une certaine forme de proximité, de compagnie, sur la base du bon vouloir et des largesses que l'on est prêt à voir dépensées dans l'optique d'une rétribution future, un investissement, mais cela va rarement plus loin. Pourquoi aurait-on d'ailleurs besoin d'aller plus loin ? L'autre est une breloque que l'on porte comme ornement, nul besoin d'en faire un gageure de vie.
Ivre de cette catégorisation, il n'en laisse pas moins à ' l'autre ' son illusion, fort de sa capacité à dissimuler ce qu'il pense, il se complaît à feindre l'approche dans le simple but de pouvoir tirer de lui autant d'informations qu'il en possède, le passant au crible sous l'oeil qu'il a entraîné des années durant, cultivant une qualité toute personnelle mais infiniment utile tant au combat que dans la vie de tout les jours. Parler n'est pas un art qu'il affectionne particulièrement, bien qu'il s'agisse là d'une condition à l'obtention d'une forme de conversation usitée propice à la dissection des secrets de l'autre. Les mots sont tout autant des armes que des pièges après tout, et il faut avouer qu'il n'estime guère devoir s'adresser à d'autres que ses pairs ou son seigneur. Les mots sont un effort dispendieux auquel il se livre avec parcimonie, et bien davantage de controverses que ses coups d'oeils inquisiteurs et innombrables. Moins qu'un tribunal inquisiteur, il se veut observateur discret et distant, effacé derrière un monarque occupant aisément l'espace. Avares de ses promptes pensées, il joue de sa capacité à emmagasiner les connaissances autant que de son adaptabilité pour offrir le meilleur de de lui-même. Hors de question d'ailleurs de se livrer comme un livre aux pages ouvertes à tout les vents, il choisit ses moments avec un calcule connu de lui seul. Si sa manie du compartimentage des individus et de leurs valeurs n'est guère en passe de s'adoucir, il n'en fait pourtant pas part à quiconque, gardant sa vision des choses bien au chaud entre deux sourires.
Son manque de souplesse sociale mis à part, il reste un homme de bon esprit quoi que terre à terre, valorisant l'efficacité avant tout et ne rechignant jamais à user de tout les moyens pour achever ses buts. Déterminé, un brin têtu parfois, il est excessivement difficile de raisonner en sa compagnie. Loyal à l'extrême, on le prétend incorruptible, la vérité en est pourtant qu'une fois son intérêt captivé, il ne lâche pas aisément son sujet d'étude, et celui qu'il protège est un parfait spécimen ne cessant jamais de le faire réfléchir. Mais l'on présente toujours mieux sous les dehors sobres du soldat silencieux, défenseur de son souverain, que sous celui d'un inquiétant vigile attrapant la moindre perche pour vous battre avec.
« Histoire » Un cliquetis, discret, presque délicat, crevant le silence ouaté comme une lame entaillant la chaire. Délicat... mais guère plus mélodieux que le brame d'un de ces mâles sans intelligence qui s'échinaient à lancer des bravades pour le plaisir simplet d'un combat qui prouverait au mieux leurs qualités de chair à pâtée et aux pires qu'il serait bon qu'une hégémonie humaine passa par le nettoyage de leurs propre engeance. Guère plus mélodieux, certes, et tout aussi malvenu en un pareil instant. Serait-il jamais le bienvenu d'ailleurs ? Sans doute pas, mais se perdre en contemplations oisives n'était pas dans ses habitudes. En revanche ce qui était dans ses habitudes, c'était de savourer la valeur d'un silence profond... Un silence beaucoup plus propice à une lecture approfondie du document que ce frustrant succédané qu'on lui infligeait. Diantre... ne pouvait-il donc s'éloigner ? Ou bien disparaître par la porte pour ne plus revenir ? Qu'avait-il donc à faire ici qui nécessita davantage de hâte que ses propres buts. Rien ne lui venait à l'esprit, et d'ailleurs il n'avait guère de temps à perdre avec cet imbécile qui lui en avait déjà ôté plus que son content. Avec un sourire affecté il replongea donc dans sa lecture faisant fi de la présence de l'autre, lui accordant pour un temps la même attention qu'à un rebut collé sous une de ses bottes. Mal lui en prit semblait-il...
Un grincement léger lui indiqua que la porte s'ouvrait, mais ce fut inévitablement l'éclat métallique jouant dans la demi luminosité qui lui fit lever le nez, cette même luminosité qui transformait le charron et jais de ses prunelles en un anthracite torve trahissant l'un des rares indicateurs fugaces de son humeur. L'autre se figea, s'excusa, brisant son cher silence une fois encore. Si il n'avait pas été parfaitement au courant de la tendance naturelle de l'humain moyen à faire autant de bruit qu'un troupeau de yaks il aurait certainement crut qu'il s'agissait là d'une conspiration destinée une fois de plus à lui faire perdre son calme. Heureusement, ou malheureusement si l'on était un tant soit peu sensible au drame de la dégénérescence raciale, il ne s'agissait là que d'une attitude purement innocente et il ne pouvait, ou ne voulait tout simplement pas entamer avec lui-même un débat sur l'utilité de notifier au principal intéressé que, n'eut été sa valeur utilitaire, il l'aurait volontiers corrigé pour ce manque de discrétion crasse. Mais encore une fois, il avait autre chose à faire, et à force d'interruption il n'en viendrait jamais à bout. Tournant résolument le dos aux deux autres, il reprit, une fois encore et avec moult constance, sa lecture.
Un paragraphe et trois aliénas plus loin, ce fut le bruit d'un fouillis qui vint lui tirer un soupire lourd et lent. Non, il n'était pas irrité... il était... amusé. Ou quelque chose d'approchant. Au delà du stade de l’agacement envers un tel concours de circonstances, il y avait l'auto-dérision face à sa propre humeur. La raison pour laquelle il était si prompte à grincer des dents de ces petits inconforts était sans doute que cette lecture là était passablement importante. Car après tout, il avait l'habitude du bruit sous toutes ses formes. De la maisonnée d'enfance à l'académie militaire, pour finir dans l'armée, l'on côtoyait un véritable bestiaire tant dans la catégorie du bruitage que dans celle de la personnalité ou des mœurs plus personnelles. Même d'une vie potentiellement banale en ces temps de troubles, que l'on considérerait comme relativement dissolue en un temps plus paisible, l'on pouvait trouver bien des sujets de s'inquiéter ou de se désoler. Il en avait vu assez, et en verrait certainement encore beaucoup... Voir était après tout l'une de ses plus grandes qualités, et il osait croire qu'elle avait participé à son élévation, tout comme son entraînement intensif à l'escrime, mais après tout, lorsqu'on avait des facilités d'apprentissages et un talent naturel à l'épée il était stupide de ne pas les exploiter.
Il était le meilleur dans ses domaines, comme d'autres l'étaient dans les leurs, et sans aucun doute était-ce la raison de son accession à la garde impériale. Garde Viron, une place en or pour lui qui avait gravit les échelons avec constance, parti de pas grand chose, pas de rien évidement, mais pas grand chose de remarquable, et à présent confortablement installé et déterminé à servir au mieux ( et accessoirement en ce cas précis à achever cette damnée page avant de répondre à la convocation de son souverain ) il ne comptait pas se ménager. Il ne se liait guère, ne parlant jamais de son passé, loin du soucis vain de paraître mystérieux et ne jugeant tout simplement pas ses antécédents dignes d'intérêts pour quiconque, pas plus que d'entamer une conversation sur quelque sujet que ce fut sans avoir une bonne et valable raison de le faire. Il avait apprit à priser le silence, et ne comptait pas revenir là dessus. Un garde royal bavard était bien souvent un garde incapable. Hélas, trois fois hélas, les deux importuns qui envahissaient son espace vital ne semblaient nullement au courant de ces faits.
Avec un soupire, il roula la page entre ses mains, la dissimula puis quitta la pièce, gratifiant l'un des deux balourds, sans chercher à savoir lequel, d'un sourire sucré dont l'interprétation serait faussée, avant de quitter promptement les lieux. Tant pis, il en avait vu assez, le temps manquait à cela. L'amendement viendrait bientôt, puisque sa conscience ne laisserait pas une tâche à demi achevée. Longeant les corridors, il gagna le siège du pouvoir auquel il avait juré allégeance, moins un symbole que l'homme qui s'y échinait. Discret, il prit la place la plus proche possible, sans chercher à émuler les lourdauds qui l'avait lui-même fait soupirer. Dardant son regard dépareillé, aussi curieux que peu prompte à le montrer, l'épéiste se garda bien d'interrompre les pensées du couronné. La lecture s’effectuait toujours plus aisément en silence... « Et toi ? » ✧ Pseudo: / ✧ Âge: 22 ans ✧ Mot de passe: Ok, Aelalia ✧ Comment as-tu connu le forum: Bouche à oreille ✧ Présence sur le forum: 5 / 7 | | Sujet: Aegle Asht'Thevest [Fiche terminée] Jeu 5 Sep - 20:43 | |
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