Réprouvé ❖ Melboor ❖ 32 ans ❖ Empereur ❖ An'mathien

▐ Familier(s): Néant
▐ Montures(s):  "Hunondal" - Un semi-traie, gris pommelé.

▐  Magie liée:  Néant

▐  Dons innés:
- Sens Etherique (Sensibilité magique)
- Sens Etherique II (Lecture des Auras)
- Sens Etherique III (Charme surnaturel)

▐  Dons naturels (compétences):
- Facultés naturelles (Mémoire eidétique)
- Connaissances (Alchimie, Ingénierie, Histoire des Royaumes, Lettres, Politique)
- Théoricien (Magies liées)
- Education militaire (Escrime, equitation)



On ne peut témoigner, tout juste prétendre.
On ne peut dépeindre, seulement esquisser.
On ne peut narrer …. Mais s'essayer à le deviner.
Il n'est qu'une promesse, une chimère, le fruit de la diabolisation et, ou, du mysticisme. Une ombre par delà les tentures, une entité par delà l'acier, une voix dans l'ombre, une main fermée sur des cordons d'argent.
Cette informe icône n'a pour seul faciès que le fol-visage qu'il présente à la plèbe avide … Désireuse d'humaniser une entité encore inorganique. La chrysalide occulte bien un papillon, oui, un de ces nuisibles nocturnes, aimant aborder la lumière sous couvert des ténèbres.
Contrairement à bien d'autres Hobes et hauts de ce monde, soucieux de parer leurs risibles parades d'opulents apparats, le seigneur Nhyvar'dîm ne joue pas son statut à l'atour ; lui et sa garde rapprochée arborent exactement la même livrée : Une tunique d'écarlate doublée d'une broigne carmine rivetée d'argent et surmontée d'un pourpoint de cuir noir, niellé de platine. Dans cette auguste faction, tous les doubles illusoires arborent un même casque à vantail lors de déplacements protocolaires, de bien sinistres volets frappés de traits impavides. Ces mempos composés de bas reliefs brossés sur une base d'acier sombre et mate, ne semblent donner qu'un seul visage à l'ost, céder l'omniprésence à un seul être … Celui qui parvient à insinuer partout son oppressante présence, sans daigner en faire réellement acte.

Ceux qui ont vu par delà le cap d'acier, qui ont tombé le masque, affirmeront simplement que le sang ne ment jamais et que celui de l'Empereur est porteur d'une magie, quelle qu'elle fusse.
Des propos emprunt d'une naïve véracité, quand on sait que le cruor a le corps Melborien et l'arôme du Clan Noir, un héritage que seuls les initiés peuvent souligner. Sous le masque d'obsidienne, l'effigie marmoréenne couple son teint diaphane, d'une longue chevelure de platine. La carnation lunaire et surnaturelle de ce réprouvé se tend sur des contours abrupts, anguleux, intensifiant la rigidité et l'austérité d'un visage que d'aucuns qualifieraient d'harmonieux. Cette composition froide est parachevée par deux iris d'un gris perle, dardés de singulières pupilles en losanges ; le fruit en somme, d'une atrophie irienne. Une marque profane que l'on devine, pourvu par sa génitrice. Sous le regard hypnotisant du métis, grêlé des rides du lion, darde un bec d'alerion, un nez de corbin aigu et acéré. Ce trait effilé, seules ses lèvres charnues semblent l'atténuer, du moins quand cet homme au cap d'acier daigne céder quelques sourires.
Rompu aux arts subtils de l'escrime et suivant une très stricte hygiene de vie, l'empereur possède un corps ciselé et fuselé, une musculature qu'il dissimule sous d'amples atours. Sa crinière longue et immaculée, quant à elle, est usuellement plaquée et tyranniquement tirée en arrière. Base d'une longue tresse qu'il entretient pour des raisons plus ergonomiques, qu'esthétiques. En ces trop rares occurrences, ou le grand Régent passe les oripeaux, il se barde de complets de soie et de velours aux couleurs de l'Empire. Tant de brocarts de gueule sur sable, frangé d'argent.


- Les énigmes édifient bien des personnages, élevant les plus habiles, jetant à terre les plus stériles … L'Empereur n'est que le sujet de nombreuses interprétations, le centre de spéculations fantaisistes. Il est détesté ou adulé, craint ou loué en dépit de sa flagrante circonspection, il survit à travers les murmures. Il se matérialise dans les besogneuses entreprises de soulèvement, comme dans les ambitieuses manoeuvres, dans les discours passionnés comme dans les espoirs enfiévrés. Insondables, allégoriques, les entités qu'il laisse vivre à travers les yeux de ses sujets, comme de ses ennemis, ont toutes un point commun : Elles demeurent inaccessibles, immatérielles, quasi divines. En cela elles soulèvent la peur,  l'appréhension …
Cet insidieux doute alimente le mysticisme, dépouillant le Monarque de toute humanité … De toute faiblesse.

Inconstant, le Père des trois nations oscille entre l'infinie compassion et la plus abjecte des cruautés, brisant les schémas, rendant branlantes les balises placées par les esprits vifs. Feignant l'impotence pour mieux dominer, simulant l'oppression pour mieux suborner. Il ne donne au change, que l'impression de ne pas y toucher, de  celer en ses paumes gargantuesques, le contrôle absolu de son fief … Et plus encore, pour les plus idéalistes.
L'avènement des tyrans s'établit sur l'inertie d'un peuple, mais pas seulement ... Le cycle cruel des trois nations, a accouché nombre de prédateurs sociaux au long des siècles, le Réprouvé se hisse au delà de toute espérance, dans cette cruelle lice pour l'ascendance. Son fantôme s'insinue partout, imprègne les esprits et s'imbibe de ressentiments, pourtant personne ne s'y trompe, la véritable proximité du Fol-visage, surpasse ces "troubles". Ceux qui se sont aventuré par delà l'acier, les voiles et les glacis dressés par le Patriarche, ont avant tout senti son écrasante présence. Aussi magnétique que répulsive, son auréole serait d'une ignoble splendeur …
L'on parle de son regard singulier, de ses iris effilés capable de percer la chair pour mieux atteindre l'âme, le genre de mire qui sous couvert d'être un repère, menacerait de retourner tout trait à sa source. Deux prismes accaparant les couleurs de votre spectre, deux orbes que vous fuirez sans doute à maintes reprises.  
Il ne semble être que perfectionnisme, élitisme et indifférence, un "homme" pour qui la 'norme' n'existe que pour suivre pour le courant. On le devine seulement animé par un intellect froid et empirique. On le croit lisse et sans âme. On le défini comme un conquérant, pour qui la fin justifie inéluctablement les moyens, peut-être même, comme une créature séculaire, bardée d'une impénétrable chitine,  une innommable 'tête de ruche'.
Beaucoup se demandent encore si il existe quelques empreintes d'humanité sous cette couche terne et inflexible.
Tout semble mesuré, maîtrisé et constant dans les échanges de l'empereur, rien n'est authentique. Il n'y a pas de place pour les accointances, désirs et sympathies, qui sont autant de faiblesses et d'entraves pour cet homme de raison frigide. Il s'agit bien d'un rempart, verrouillé par une volonté inflexible, mais pour atteindre le sanctuaire de l'homme au masque, les élus doivent franchir de vastes terres mortes.
Le Seigneur Nhyvar'dîm n'apprécie guère les moins résolus, il les estime tout au mieux. Il ne les aime pas, mais apprendra à les considèrer. Il n'aura nul rêve pour eux, il concrétisera seulement les siens.
Pour ces engeances là, tout restera le fruit de lugubres calculs.
Turpide, cette rigide icône d'albâtre vous éprouvera, pour le pire, gagner son coeur demandera inéluctablement un sacrifice. Les plus audacieux et les plus forts, y gagneront peut-être tout … Ceux qui se sont fourvoyé l'apprendront à leurs dépens.


- 10 lignes minimum
Fuerit toto in consulatu sine provincia, cui fuerit, antequam designatus est, decreta provincia. Sortietur an non? Nam et non sortiri absurdum est, et, quod sortitus sis, non habere. Proficiscetur paludatus? Quo? Quo pervenire ante certam diem non licebit. ianuario, Februario, provinciam non habebit; Kalendis ei denique Martiis nascetur repente provincia. Nam quibusdam, quos audio sapientes habitos in Graecia, placuisse opinor mirabilia quaedam (sed nihil est quod illi non persequantur argutiis): partim fugiendas esse nimias amicitias, ne necesse sit unum sollicitum esse pro pluribus; satis superque esse sibi suarum cuique rerum, alienis nimis implicari molestum esse; commodissimum esse quam laxissimas habenas habere amicitiae, quas vel adducas, cum velis, vel remittas; caput enim esse ad beate vivendum securitatem, qua frui non possit animus, si tamquam parturiat unus pro pluribus.

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Bienvenue mon lapin ! *hem*
Fiche très réussis, enfin venant de celui qui nous a écrit tout ce qui touche aux humains, j'en attendais pas mieux.
Bref, comme toujours j'adore ton personnage... Validé!
Je te laisse remplir ton profil, faire ta fiche de lien et ton grimoire et bien sûr ... commencer à rp!
Bon jeu à toi.