Les Chroniques de Nerÿe
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 Kethnyr Il Faägn

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Kethnyr Il Faägn
Roi des Khëradas
Kethnyr Il Faägn
Messages : 80
Neÿr Neÿr : 7965


«  Kethnyr Il Faägn »

Khëradas -  Andrasor – 732 ans - Roi - Khëradashulzâmn

✧ Familier(s):
- Glyn, Akuxas
✧ Monture:
Aucune en particulier. Kethnyr est moins regardant de ce qu'il peut bien chevaucher hors de ses appartements.

✧ Magie liée:
Arcanique / Elémentaire (Feu)

✧ Dons innés:


- Résistance au feu
- Aura de charme
- Aura d'intimidation

✧ Dons naturels (compétences):
-

- Démagogue charismatique : Kethnyr est un monarque discutable, mais lorsque le débat est ouvert, la majorité juge généralement appréciable de se trouver dans son camp, à partager ses points de vue ou son lit selon la ferveur et les affinités.

- Stratège : Kethnyr a quelques talents pour déjouer les intrigues de sa cour ou les retourner à son avantage. A défaut d'avoir eu à mener de véritables guerres en son règne paisible, il avait plus d'intérêt pour les récits de bataille que pour toutes les autres lectures qu'on eut pu lui imposer en son jeune âge.

- Affinité magique : Mage du feu. L'entêtement Kethnyr et son désir de pouvoir ont peiné à remplacer l'assiduité et la soif d'apprendre qui sont souvent les traits distinctifs des étudiants du magistorat. Les années ont néanmoins fait leur oeuvre, dotant le roi des Khëradas d'une magie destructrice, plus intuitive qu'académique, plus domptée que maîtrisée, telle une torche brandie d'un arbre foudroyé.

Kethnyr Il Faägn  Avkethn-copie-4033bc1


«  Physique  »

Khëradashulzâmn n'aurait pas à rougir de son enfant. A l'image de son lointain parent, Kethnyr incarne la menace sournoise de quelque prédateur des temps anciens. De son sang, il a hérité une musculature harmonieuse et puissante, plus souvent offerte aux regards que drapée d'étoffe, et les mouvements fluides et féroces d'un fauve en chasse. Au fil des ans, le monarque a délaissé les terrains d'entraînements pour des sports plus intimes.

Ses cheveux sont une cascade de givre qu'il ne prend pas la peine de nouer, désordonnés dans l'ivresse, oriflamme de l'hiver lorsque le monarque se targue de prestance. Ils sont le reflet scintillant des écailles glacées qui courent le long de son dos jusqu'à sa nuque, gagnent coudes et poignets, et dans une moindre mesure son front et ses autres articulations. La même teinte de givre gagne ses ongles effilés et tranchants.

Démentant ce calme hivernal, Kethnyr possède des yeux de rapaces, d'un or profond toujours en mouvement, avides de surprises et de délices, prompt à s'embraser tout autant que ses lèvres à se fendre de ce rictus narquois aux crocs menaçants.

Livré à lui-même ou aux affres d'une routine maîtrisée, Kethnyr a les manières indolentes de qui ne ressent pas le besoin de révéler ses armes, une feinte paresse, une lenteur féline, mais toujours quelque flamme assoupie au fond des yeux.


«  Psychologie  »

Pour simplifier les choses, disons qu'il y a deux types de Khëradas, ceux qui usent de leurs charmes, et ceux qui en abusent. Kethnyr fait irrémédiablement partie de la deuxième catégorie.

Séducteur appliqué et curieux, le roi attend davantage de ses conquêtes qu'une partie de jambes en l'air, même si alcool ou passion aidant, il lui arrive parfois de ne s'en souvenir qu'à l'aube du deuxième jour. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il est sobre et enclin à la paix, le roi peut se fendre d'une conversation courtoise et relevée, discuter avec sérieux et efficacité de toutes sortes de sujets, voire même de la conduite du royaume.

A défaut de réelle passion pour la politique étrangère et l'économie, le monarque se rattrape par un certain talent à déjouer les pièges que tisse continuellement sa propre cour, alimentant ainsi le feu pérenne de son règne. Le prince qu'il était n'a jamais eu la moindre prédisposition à la royauté, mais quelques siècles ont tôt faits de faire un roi convenable, assez soucieux de ses sujets pour s'en faire aimer, pas assez toutefois pour descendre de ce piédestal hérité de ses pères.

Kethnyr n'en a pas moins l'humeur aussi volage que les pulsions, et même ceux de ses proches qui le connaissent le mieux peinent à prédire ces revirements de fortune. Capricieux, prompt à s'emporter, les gestes non moins vifs que les paroles, le roi dissimule un prédateur vorace qu'il est peu judicieux de contrarier dans ses desseins. Paradoxalement, le roi n'est en rien revanchard, considérant que s'octroyer une vengeance que revient par trop à concéder la partie comme perdue.

Lorsqu'il n'use pas de ses charmes – ou lorsque ceux-ci ne suffisent pas – le roi use volontiers de son rang, de sa fortune ou d'un quelconque stratagème qui puisse satisfaire ses desseins.



«  Histoire  »

Sans surprise aucune, les Khëradas sont passés maître dans l'art de faire des enfants tout autant que dans celui de les éviter, à toutes échelles de leur société et a fortiori à son sommet. Si les prêtresses – plus soucieuses de la pérennité du royaume dans leur chaste oisiveté – ont consenti à ces breuvages et autres infusions qui nuisent à la fertilité de leurs pairs et à l'obtention rapide et rassurante d'un héritier mâle, c'est avant tout pour prévenir l'excès inverse. Chaque Khëradas étant doté d'autant d'ambition et de fol orgueil que s'il tenait ses écailles du dieu dragon lui-même, la gestion d'une tripotée de bâtards arrogants épuise par avance le peu de patience que put jamais receler le clergé draconique.

Aussi Yrkhiav Il Faägn n'était-il pas en reste, et ne conçut jamais en son âme la nécessité de s'encombrer d'une progéniture. A quoi bon supporter des marmots braillards, des femmes inutiles qu'il ne pourrait convoiter sans risquer d'appauvrir sa lignée et des hommes qui naîtraient hantés du seul dessein de contester son rang ? Lorsqu'il s'y résigna, l'ancien roi était au crépuscule de ses jours et à demi-dément. Par chance, sa semence était faible, sans quoi le royaume eut connu plus de princes que n'en eurent jamais les dragons ancestraux en filiation directe. Seule Maeglia Faelis (qui prit plus tard le nom de la lignée royale) reçut la faveur du dieu, en cela qu'elle donna au royaume deux ans de suite deux enfants forts et prometteurs, Kethnyr et Aegon.

Acculé par les prêtres, Yrkhiav n'eut d'autre choix que de reconnaître comme siens ces enfants dont il n'avait jamais réellement souhaité la naissance. A deux reprises il tenta d'attenter à leurs jours, tant et si bien que Maeglia Il Faägn les éloigna tant qu'elle put de la cour et de leur père, dont les excès de rage frisaient la paranoïa. Le grand roi s'était affaibli, boisson et chère en abondance servent mal un homme sur le déclin, fut-il du sang du dragon. Alors que leur mère bataillait pour les arracher à l'égide des prêtresses, les deux princes se virent expédiés au Magistorat. Avec grand enthousiasme, ils se joignirent à la studieuse académie pour devenir, une fois maîtrisés les mystérieux dialectes de leurs aïeuls, d'exécrables cancres. Les deux princes se sentaient exilés, punis, prisonniers.

A la grande honte de l'illustre établissement, les deux frères s'allièrent pour l'unique fois de leur vaste existence. Ils parvinrent à s'échapper à maintes reprises, et il devint évident aux yeux de la reine, leur mère, que les deux garçons n'avaient pas la moindre passion pour les flux d'éther en Brimaen ou pour l'art d'ensorceler des baudriers en peau de chacal. N'ayant d'autres alternatives que de les voir étripés par leur père, endoctrinés par le clergés ou bannis du magistorat pour incendie volontaire, Maeglia puisa dans la fortune des Il Faägn pour les inscrire directement au sein du 3ème cycle. Les deux princes manquèrent de peu d'instaurer un nouveau record en matière de progression au sein des cycles, mais les maîtres du magistorat ont pris soin de rayer leurs noms à l'encre noire de peur que l'histoire n'érafle la vérité pour faire des deux Khëradas quelques génies incompris de leur temps.

Au sein du 3ème cycle, les deux garçons s'accrochèrent suffisamment à leurs études pour se montrer mauvais. Loin de se racheter une conduite, ils n'échappèrent au bannissement que de justesse, et le Magistorat lui-même ne sut jamais combien de fois il avait frôlé l'incendie. Kethnyr s'était mis en tête que l'apparition de flammes vives seyait à merveille  à un Khëradas, point de vue que ne devaient jamais partager ses maîtres. Ce fut également à cette période que Maeglia offrit à son aîné l'œuf d'un familier-dragon, mais même lorsque la créature eut éclos et craché son souffle givrant au visage de qui l'approchait, le prince ne voulut comprendre le message subliminal sous-jacent : givrer le Masgistorat semblait autrement plus raisonnable que de le faire flamber. Mais le petit familier avait moins de magie que son maître. Glyn devint en grandissant une créature revêche et butée, à peine moins fréquentable que son maître.

Lorsque les deux princes revinrent au royaume, l'état du roi n'avait qu'empiré, il n'était plus que décrépitude, râles et menace. Les deux héritiers ne se déplaçaient jamais seuls, ne visitaient pas leur géniteur, et redoutaient chaque occasion qui pouvait les pousser à s'y confronter. Par chance, une main secourable vint hâter la fin de l'ancien roi, qui ne se réveilla jamais d'une beuverie sans excès.

De ces années difficiles, Kethnyr a acquis pour l'existence entière deux vérités essentiels : les relations paternelles ne servent de rien, et bien mal avisé est celui qui boit sans savoir ce que contient son verre. Il retourna par la suite au Magistorat, à la recherche d'autres trésors que ceux qui sommeillaient dans les grimoires poussiéreux. Leurs maîtres illustres aux décennies innombrables l'émouvaient bien moins dans leurs discours que quelques jeunes personnes aux allures de pucelle, et quelques dames de haute naissance durent se trouver fortes aises, des années plus tards, qu'il se fut trouver là quelques Khëradas suffisamment habiles pour tempérer les ardeurs du jeune prince ou l'occuper ailleurs.

La nécessité rappela le nouveau roi à son trône. Incapables d'accepter Maeglia comme souveraine – bien qu'elle eut plus fait pour le royaume que son défunt et peu regretté époux – les Khëradas s'échangeaient la régence selon un schéma compliqué et inepte que vint éradiquer Kethnyr Il Faägn, en reprenant sa couronne. Son existence changea peu, il y avait au palais des hordes de courtisans avides de lui complaire, et il avait écopé d'appartement trop vastes pour qu'on put aisément les chauffer (même à l'aide de ces jolies flammes qu'il faisait courir sur les bûches), et il s'avérait que certaines de ses conquêtes avaient les pieds suffisamment froid pour qu'il en nécessita plusieurs pour chauffer sa couche. Lorsque le caprice lui venait de reprendre ses études avortées, il conviait sans hésiter des mages de renom (et de préférence fort avenants) pour l'aider à développer ses talents naissants.

Les nuits d'hiver sont longues en Andrasor, et le monarque ne s'enivrait pas de tempérance, se laissant porter au gré de ses désirs, allongeant tantôt quelque honteuse servante humaine aux formes intéressantes, quelque maître d'armes aussi habile de ses mains que de son épée, ou encore la sulfureuse dame qui devait par la suite lui donner – ou lui dérober – un fils héritier.

La dame d'Asthyrion devait rester des années durant la favorite du monarque. Habile de ses mots tout autant que de ses mains, femme d'esprit mais de caractère plus encore, elle avait peu à faire pour captiver le roi. Les seules créatures à avoir jamais pu l'éloigner du lit de Kethnyr demeurent le petit familier aux crocs pointus et Kethnyr lui-même, après qu'il lui ait négligemment décrété que Glyn n'attaquait que celles de ses partenaires qui se montraient mauvaises au lit.

En matière d'inconstance et de caprices, le roi et sa concubine (dont le peuple fit sa reine à la naissance de Ryld) n'eurent rien à s'envier. N'en déplaise aux dragons, ses ancêtres qui avaient peuplé les cieux, mais le roi se souciait davantage de s'accoupler que de procréer. Il fallut donc qu'il manqua de sagesse au point d'oublier sa résolution première de surveiller son verre, car en dépit du breuvage qu'il prenait pour ne point procréer – malgré l'insistance des prêtresses devant les efforts d'Aegon pour peupler l'Andrasor – le ventre de la reine s'arrondit et celle-ci se permit d'assurer à tout un chacun que celui-ci lui venait de Kethnyr, assertion qu'il eut été sot de prendre à la légère. Le roi reconnut donc l'enfant et tâcha de l'élever du mieux qu'il put, ce qui, eut égard à l'éducation qu'il avait lui même reçu, lui laissait une indéniable marge de progression.

En grandissant, son fils eut la faiblesse de s'affiner à l'extrême, et de s'affubler du nom de sa mère plutôt que du sien propre, alors qu'il était déjà, que le dieu en soi témoin, l'illustre reflet de sa génitrice, avec ses cheveux de jais et sa malice luxuriante. Par devers lui, Kethnyr s'accommode sans broncher que Ryld soit une plaie : c'est cela, plus que leur physiques dissemblables et leur patronymes qui scelle leur filiation. Au jour où il lui succédera, il faudra bien que Ryld assure sa place, et il ne tracera pas sa route en ce monde à genoux. En soi, son successeur serait presque satisfaisant – s'il sortait des jupes de sa mère pour se comporter comme un homme -, c'est la succession elle-même qui incarne le nœud du problème, et si Ryld espère supplanter son père de son vivant ou abréger ses jours, le dragonnet n'est pas au bout de ses peines.

 


«  Et toi ?  »

✧ Pseudo:
Nombreux; gardons donc Kethnyr en ces terres.
✧ Âge:
26 ans /o\
✧ Mot de passe:
[Ok by Khëradashulzâmn]
✧ Comment as-tu connu le forum:
Corrompue par ma nièce
✧ Présence sur le forum:
Dépendante de mon emploi du temps




MessageSujet: Kethnyr Il Faägn    Kethnyr Il Faägn  EmptyMar 13 Aoû - 22:25
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Khëradashulzâmn
Premier Dragon
Khëradashulzâmn
Messages : 256
Neÿr Neÿr : 8553

Bonjour Kethnyr!
après un test rp très agréable, une fiche de présentation qui l'est tout autant. J'ai pris beaucoup de plaisir à te lire et je suis ravie d'avoir un roi kheradas si bien travaillé! je te valide donc mon ami. Tu peux aller faire ta fiche de lien, rpg et ton créer ton grimoire :)
Bon jeu à toi !
MessageSujet: Re: Kethnyr Il Faägn    Kethnyr Il Faägn  EmptyMer 14 Aoû - 6:14
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Kethnyr Il Faägn

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